Les intentions de construction dans le secteur non résidentiel ont diminué de 30,8 % pour s'établir à 2,2 milliards de dollars, après avoir crû de 27,7 % en août. L'Ontario et le Québec ont été à l'origine de la majeure partie de la baisse à l'échelle nationale. Les intentions de construction non résidentielle ont augmenté dans quatre provinces, la Colombie-Britannique et la Nouvelle-Écosse étant arrivées en tête.
Dans le secteur résidentiel, la valeur des permis s'est légèrement accrue de 0,4 % pour s'établir à 4,2 milliards de dollars, à la suite de deux baisses mensuelles consécutives. Les augmentations observées dans quatre provinces ont effacé les baisses enregistrées dans les autres. L'Ontario a affiché la plus forte hausse, suivi du Québec. La plus forte baisse a été observée en Alberta, Terre-Neuve-et-Labrador se classant loin au deuxième rang.
Secteur non résidentiel : baisses dans les trois composantes
La valeur des permis dans la composante institutionnelle a diminué de 44,5 % pour se fixer à 586 millions de dollars, après avoir plus que doublé en août. Les principaux facteurs à l'origine de cette baisse sont l'affaiblissement des intentions de construction d'immeubles à vocation médicale et d'établissements d'enseignement en Ontario et d'immeubles gouvernementaux au Québec. Des hausses ont été observées en Saskatchewan, en Nouvelle-Écosse et en Alberta.
Les municipalités ont délivré pour 320 millions de dollars de permis pour des bâtiments à usage industriel, en baisse de 52,1 % par rapport au mois précédent, et ce, à la suite de trois augmentations mensuelles consécutives. Ce recul est en grande partie attribuable à la diminution des intentions de construction de bâtiments rattachés aux services publics et d'usines de fabrication en Ontario, au Québec et en Alberta.
Dans la composante commerciale, la valeur des permis a diminué de 11,8 % pour s'établir à 1,3 milliard de dollars. Il s'agit d'une deuxième diminution mensuelle consécutive. La baisse provient d'une variété de structures, notamment les magasins de détail et de gros, les immeubles à bureaux, les installations de loisirs, les entrepôts, les hôtels et les restaurants, et les laboratoires. Les intentions de construction commerciale ont diminué dans six provinces, l'Ontario ayant affiché la plus forte baisse, suivi de la Saskatchewan, de l'Alberta et du Québec.
Secteur résidentiel : l'augmentation des intentions de construction de logements unifamiliaux efface la baisse observée dans les logements multifamiliaux
La valeur des permis de construction de logements unifamiliaux a progressé de 3,4 % pour atteindre 2,5 milliards de dollars, après deux reculs mensuels consécutifs. Cette augmentation a été le résultat d'une hausse des intentions de construction observée dans quatre provinces. L'Ontario a enregistré la plus forte hausse, suivi de la Colombie-Britannique, du Manitoba et de la Saskatchewan. L'Alberta a affiché la plus forte baisse.
Les intentions de construction de logements multifamiliaux ont diminué de 3,8 % pour s'établir à 1,7 milliard de dollars, soit une troisième baisse mensuelle consécutive. Celle-ci a été en grande partie attribuable à une diminution des intentions de construction en Alberta, qui avait enregistré une hausse considérable en août. Les intentions de construction ont également diminué dans cinq autres provinces, notamment en Colombie-Britannique, à Terre-Neuve-et-Labrador et au Nouveau-Brunswick.
Les municipalités du Canada ont délivré des permis autorisant la construction de 17 341 nouveaux logements en septembre, en baisse de 9,1 % par rapport au mois précédent.
Cette baisse s'explique par une diminution de 16,3 % du nombre de logements multifamiliaux, lequel s'est établi à 9 935 unités. Le nombre de logements unifamiliaux a augmenté de 2,7 % pour se fixer à 7 406 nouveaux logements.
Baisses dans la plupart des provinces
La valeur totale des permis a diminué dans sept provinces en septembre, les plus fortes baisses ayant été enregistrées en Ontario et en Alberta. Des diminutions ont été aussi observées au Québec, à Terre-Neuve-et-Labrador, au Nouveau-Brunswick, en Saskatchewan et à l'Île-du-Prince-Édouard.
Après avoir enregistré une forte hausse en août, l'Ontario a affiché la plus forte baisse en septembre, en raison d'une diminution des intentions de construction d'immeubles non résidentiels. En Alberta, la baisse s'explique en grande partie par l'affaiblissement des intentions de construction de logements multifamiliaux et d'immeubles commerciaux et industriels. Au Québec, les trois composantes du secteur non résidentiel expliquent la majeure partie de la baisse.
La Colombie-Britannique a enregistré l'augmentation la plus prononcée, suivie de la Nouvelle-Écosse et du Manitoba. L'augmentation observée en Colombie-Britannique provient des immeubles à vocation commerciale et des logements unifamiliaux. En Nouvelle-Écosse, elle s'explique par l'augmentation des intentions de construction de structures institutionnelles, de logements multifamiliaux et d'immeubles à vocation commerciale. Au Manitoba, les immeubles résidentiels, les immeubles à vocation commerciale et les bâtiments industriels en sont à l'origine.
Baisses dans la plupart des régions métropolitaines de recensement
La valeur totale des permis a diminué dans 23 des 34 régions métropolitaines de recensement du Canada en septembre.
Hamilton, Toronto et Calgary ont enregistré les baisses les plus marquées. À Hamilton, la baisse s'explique par les bâtiments industriels, les logements multifamiliaux et les immeubles institutionnels, lesquels avaient affiché des hausses le mois précédent.
À Toronto, la diminution provient des immeubles non résidentiels. À Calgary, elle découle de la diminution des intentions de construction d'immeubles non résidentiels et de logements multifamiliaux.
Les plus fortes hausses ont été enregistrées à Vancouver, à Victoria et à Saskatoon. Vancouver a affiché une hausse en raison de l'augmentation des intentions de construction d'immeubles à vocation commerciale et, dans une moindre mesure, de maisons unifamiliales et de bâtiments industriels.
À Victoria, la hausse est le résultat d'une augmentation des intentions de construction d'immeubles commerciaux et résidentiels. Les immeubles institutionnels et les logements unifamiliaux expliquent la hausse observée à Saskatoon.