Selon les statistiques publiées par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), en juillet 2014, les ventes résidentielles ont augmenté de presque 1 % à l'échelle nationale depuis le mois précédent.
Faits saillants :
- Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont augmenté de 0,8 % de juin à juillet.
- Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont augmenté de 7,2 % par rapport à juillet 2013.
- Le nombre de maisons nouvellement inscrites s'est accru légèrement de 0,4 % en juillet comparativement au mois précédent.
- Le marché canadien du logement demeure en territoire équilibré.
- L'Indice des prix des propriétés (IPP) MLS® a augmenté de 5,3 % d'une année à l'autre en juillet.
- Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 5,0 % d'une année à l'autre en juillet.
Le nombre de ventes résidentielles conclues par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières au Canada a monté de 0,8 % d'un mois à l'autre en juillet 2014, ce qui marque la sixième augmentation mensuelle d'affilée et le niveau de vente le plus élevé depuis mars 2010.
Les ventes ont accusé une hausse d'environ 60 % en juillet, et ce dans tous les marchés résidentiels locaux, notamment à Victoria, Winnipeg, London and St. Thomas et Ottawa, en plus des hausses généralisées notées au Québec et au Nouveau-Brunswick.
« À première vue, les ventes réalisées en juillet à l'échelle nationale ressemblent à celles de mai et de juin », fait constater la présidente de l'ACI, Beth Crosbie. « Cela étant dit, les ventes conclues en juillet ont repris dans les marchés qui avaient du mal à gagner en vigueur au printemps, alors que l'activité a perdu un peu de vapeur dans certains des grands marchés urbains du Canada. Comme toujours, l'immobilier se transige à l'échelle locale, et que vous cherchiez à acheter ou à vendre, votre courtier ou agent immobilier local est votre meilleure source d'information concernant les facteurs qui déterminent le marché où vous habitez en ce moment ou aimeriez éventuellement vivre. »
En juillet, les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 7,2 % supérieures aux niveaux rapportés au cours du même mois l'année dernière. Les ventes conclues en juillet étaient en hausse par rapport à l'année précédente dans environ 70 % des marchés locaux, notamment dans le Grand Vancouver, la vallée du Fraser et la région d'Okanagan, à Calgary, à Winnipeg, dans le Grand Toronto, à Hamilton-Burlington, à London and St. Thomas et à Ottawa.
Les ventes effectuées depuis le début de l'année sont en hausse de 4,7 %, comparativement aux sept premiers mois de 2013 et elles correspondent à la moyenne recensée sur une période de dix ans.
Le nombre de nouveaux mandats était en hausse de 0,4 % en juillet par rapport à juin. Le nombre de marchés où les nouvelles inscriptions ont augmenté est égal au nombre de marchés où elles ont baissé. Les marchés de Regina, de Winnipeg, du Grand Toronto, de Windsor-Essex, d'Ottawa et de Montréal sont ceux qui ont accusé les gains mensuels les plus importants pour ce qui est des nouvelles inscriptions; par contre, la baisse des nouvelles inscriptions dans la vallée du Fraser, à Calgary et à Fredericton a annulé ces gains.
Les tendances des nouvelles inscriptions et des ventes se suivent de près depuis février. Plusieurs nouvelles inscriptions ont été ajoutées dans les marchés où il y a un resserrement de l'offre et une forte demande. Par conséquent, la vigueur des ventes au cours des derniers mois reflète sans doute combien de propriétés se sont vendues lorsqu'elles se sont finalement retrouvées sur le marché, après l'hiver rigoureux qui a retardé les ventes et les nouvelles inscriptions.
« La faiblesse des taux d'intérêt hypothécaires continue d'accroître les ventes résidentielles », fait remarquer Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. « Bien que plusieurs s'attendent à ce que la Banque du Canada maintienne les taux d'intérêt au niveau actuel jusqu'à l'an prochain, le financement hypothécaire restera attrayant au deuxième semestre de 2014 et continuera à soutenir la croissance économique canadienne en attendant que les exportations et les investissements canadiens s'améliorent. »
Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions à l'échelle nationale se situait à 53,6 % en juillet, soit pratiquement inchangé par rapport à 53,4 % en juin, et peu changé par rapport à 53,2 % en mai. C'est donc dire que le ratio demeure fermement ancré en territoire équilibré, entre 40 et 60 %. Le ratio est demeuré relativement au même niveau depuis plus de quatre ans, se situant en moyenne à 52,6 % depuis le début de 2010.
Un peu plus de la moitié des marchés locaux ont enregistré un ratio semblable des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions en juillet. Parmi les autres marchés, plus de la moitié se situait au-dessus du seuil de 60 % qui marque l'écart entre un marché équilibré et un marché favorable au propriétaire-vendeur. La plupart de ces marchés étaient situés en Alberta et dans le Sud de l'Ontario.
Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de ventes actuel.
À l'échelle nationale, le nombre de mois d'inventaire se situait à 6,0 mois à la fin de juillet 2014. Il demeure inchangé par rapport à mai et juin, et environ un demi-mois de moins comparativement au pourcentage annoncé au début de l'année. Tout comme le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, le nombre de mois d'inventaire continue de suggérer qu'en général, le marché canadien du logement demeure bien équilibré.
L'IPP MLS® global et composé a augmenté de 5,33 % d'une année à l'autre, en juillet. Il y a eu peu de changement depuis la hausse de 5,40 % enregistrée en juin. Le taux de croissance des prix s'est accéléré légèrement dans les catégories des maisons unifamiliales et des maisons en rangée, alors que le taux de croissance des appartements a ralenti d'une année à l'autre.
On retrouve en tête des hausses les plus importantes d'une année à l'autre les maisons unifamiliales à deux étages (+6,32 %), qui sont suivies de près par les maisons unifamiliales à un étage (+5,47 %) et les maisons en rangée (5,33 %). Quant à elle, la croissance des prix des appartements était relativement plus modeste, soit de 3,18 %.
La croissance des prix d'une année à l'autre variait dans les marchés du logement locaux dont tient compte l'indice. Au cours des derniers mois, les gains les plus importants ont été rapportés à Calgary (+10,48 %), dans le Grand Toronto (+7,88 %) et dans le Grand Vancouver (+4,44 %).
L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est un meilleur indicateur des tendances du prix que ce qu'il est possible d'obtenir à l'aide de moyennes, puisqu'il n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen.
Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en juillet 2014 s'élevait à 401 585 $, ce qui représente une hausse de 5 % comparativement au même mois l'année dernière.
Le prix moyen à l'échelle nationale continue à subir l'influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les marchés du logement les importants et les plus chers au Canada. Si on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen atteint le montant relativement plus modeste de 327 988 $, tandis que la hausse d'une année à l'autre baisse de 4 %.