Faits saillants
- En avril, les ventes résidentielles ont fait un bond de 11,3 % d’un mois à l’autre à l’échelle nationale.
- Les ventes réelles (non désaisonnalisées) étaient inférieures de 19,5 % à celles d’avril 2022.
- Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a légèrement augmenté de 1,6 % d’un mois à l’autre, mais demeure à son plus bas niveau en 20 ans.
- L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 1,6 % d’un mois à l’autre, mais a diminué de 12,3 % d’une année à l’autre.
- En avril, le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays a affiché une baisse de 3,9 % d’une année à l’autre.
Les ventes résidentielles enregistrées sur les systèmes MLS® canadiens ont augmenté de 11,3 % de mars à avril 2023, comme l’avaient laissé présager les hausses plus modestes enregistrées en février et en mars.
Suivant la tendance observée au cours des derniers mois, la hausse des ventes a été généralisée, mais encore une fois dominée par le Lower Mainland de la Colombie-Britannique et la région du Grand Toronto (RGT).
Le nombre réel (non désaisonnalisé) de transactions en avril 2023 a diminué de 19,5 % par rapport à avril 2022, une baisse nettement inférieure à celle observée au cours de la dernière année.
« Au cours des derniers mois, il y a eu des signes d’une reprise du marché l’habitation cette année. Il n’était donc pas surprenant de voir l’activité immobilière reprendre après la fin de semaine de Pâques,
moment qui marque souvent le début du marché du printemps, a déclaré Larry Cerqua, président de l’ACI pour 2023-2024. Mais nous sommes toujours aux prises avec le même phénomène : la demande qui, encore une fois, est supérieure à l’offre. Si vous envisagez de vendre ou d’acheter une propriété dans ce marché en évolution rapide, communiquez avec un courtier ou agent immobilier de votre région qui vous fournira les informations et les conseils dont vous aurez besoin », a poursuivi M. Cerqua.
« Comme les taux d’intérêt sont au plus haut et que les prix des propriétés sont au plus bas, il n’est pas si surprenant de voir les acheteurs revenir sur le marché en avril, a déclaré Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI. L’offre, par contre, tarde à se pointer, ce qui explique les hausses de prix observées de mars à avril dans l’ensemble du pays. Pour ce qui est de l’avenir, la première semaine de mai a été marquée d’un bond de nouvelles inscriptions, ce qui laisse supposer que certains de ces acheteurs d’avril sont des propriétaires qui cherchent maintenant à vendre leur propriété actuelle. Cela pourrait créer un genre de cercle vertueux qui pourrait, au bout du compte, attirer plus d’acheteurs d’une première propriété cette année. »
Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a légèrement augmenté de 1,6 % d’un mois à l’autre en avril; cependant, l’offre demeure à son plus bas niveau en 20 ans.
Les ventes ayant largement dépassé les nouvelles inscriptions en avril, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a bondi à 70,2 %, contre 64,1 % en mars. La moyenne à long terme de cette mesure est de 55,1 %.
On comptait 3,3 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin d’avril 2023, soit une baisse d’un demi-mois par rapport aux 3,8 mois enregistrés à la fin de mars. La moyenne à long terme de cette mesure est d’environ cinq mois.
En avril 2023, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a grimpé de 1,6 % d’un mois à l’autre, ce qui représente une forte augmentation pour un seul mois. Cette augmentation était aussi généralisée. De mars à avril, une augmentation mensuelle des prix a été observée dans la majorité des marchés locaux.
L’IPP MLS® global et composé se situe maintenant à 12,3 % sous les niveaux d’il y a un an, ce qui représente une baisse moins importante que celles enregistrées en janvier, février et mars.
Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays en avril 2023 s’est établi à 716 000 $, soit une baisse de 3,9 % par rapport à avril 2022, mais une hausse de 103 500 $ par rapport à janvier 2023, un gain attribuable aux rebonds importants des ventes dans la région du Grand Toronto et dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique. Si on exclut les marchés de la région du Grand
Toronto et du Grand Vancouver du calcul, le prix moyen national baisse d’environ 144 000 $.