Ces problèmes font partie des revendications de l'Association depuis plusieurs années. Le manque récurrent de régisseurs pour entendre les causes constitue le noyau du problème, lequel est directement relié au manque de ressources budgétaires de la Régie du logement.
Comme la Régie du logement est un tribunal d'accès, elle devrait pouvoir traiter les dossiers plus rapidement. « L'APQ demande que la Régie ait plus de régisseurs afin de traiter le volume de dossiers plus rapidement, ainsi qu'une réforme de la Loi afin que les auditions ne soient plus requises dans les cas de non-paiement de loyer où le locataire ne présente pas de défense précise » estime Martin Messier, Président de l'APQ.
« L'ironie veut que les locataires tout comme les propriétaires soient d'accord sur le fait que la Régie a besoin de plus de régisseurs, mais que les ressources se font toujours attendre. » reprend-t-il.
De son côté, l'APQ fait remarquer que le délai d'audience chez certains propriétaires dure depuis plus d'une année. Il va sans dire que ce sont les propriétaires qui sont les plus affectés, et non les locataires.
Dans certains cas, le délai pour se faire entendre occasionne à toutes les parties plus de désagréments que le problème à l'origine du litige.