Suite au communiqué au presse de l'APQ d'hier "Enquête SCHL - Printemps 2015 : Taux d'inoccupation en hausse, hausse des locataires à problèmes, les propriétaires doivent être prudents!"
Selon l’Enquête sur les logements locatifs réalisée au printemps par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le taux d’inoccupation moyen des immeubles d’initiative privée comprenant trois logements et plus s’établissait à 3,5 % en avril dans les centres urbains (10 000 habitants et plus) du Québec. La variation du taux nominal en regard de celui enregistré au printemps 2014 (+0,6 point) était significative sur le plan statistique.
« La hausse du taux d’inoccupation au Québec au printemps de 2015 s’observe dans un contexte où l’offre était en progression et où la demande traversait une période de recul. Du côté de l’offre, le stock d’appartements (locatifs ou copropriétés offertes en location) était effectivement en hausse récemment, alors que la demande était plus faible, en raison de marchés d’emplois moins robustes et d’un bilan
migratoire en baisse.», affirme Kevin Hughes, économiste régional à la SCHL pour le Québec.
La région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec a encore enregistré le taux d’inoccupation le plus faible (3,2 %), mais son taux se compare maintenant avec celles des régions de Montréal et de Trois-Rivières. La RMR de Gatineau affichait encore le taux le plus élevé (6,2 %). En ce qui a trait aux autres agglomérations urbaines, l’enquête rapporte une hausse du taux dans les agglomérations de 10 000 à 49 999 habitants et une stabilité du côté des agglomérations de 50 000 à 99 999 habitants.
Le loyer moyen se chiffrait à 714 $ pour les appartements de deux chambres. Pour ce qui est des RMR, il oscillait entre 571 $ et 777 $. Quant aux autres agglomérations urbaines, il se situait dans la partie inférieure de cet intervalle. La variation estimative du loyer moyen pour l’ensemble de la province se chiffrait à 1,9 % en avril 2015.