En 1990, les logements en copropriété représentaient seulement 13 % des mises en chantier totales et cette proportion est passée à 35 % l'an dernier. Cet élan de construction de condominiums, en particulier dans la région de Montréal, devrait ralentir, une demande initiale commandée par le vieillissement de la population, la diminution de la taille des ménages et la rareté des terrains en milieu urbain.
La SCHL croit, que d'un point de vue purement conjoncturel, la construction de copropriétés est appelée tout simplement à ralentir au cours des prochains mois, et ce ralentissement est même nécessaire, selon les experts.
''Afin de ne pas déséquilibrer ce marché en créant des surplus, il serait attendu, à court terme, que les constructeurs ralentissent un peu la cadence.''
On mentionne que 8 000 logements en copropriété devraient être mis en chantier cette année, soit une baisse de 9 %. Ce nombre devrait baisser à 7 000 l'an prochain, ce qui provoquera un recul de 13 %. Pour pouvoir écouler les unités construites et invendues, les promoteurs se devront de baisser encore leurs prix.
La construction de copropriétés au centre-ville de Montréal devra ralentir. En mars dernier, il n'y avait que 225 copropriétés achevées et inoccupées dans ce secteur de la métropole, rien d'alarmant en soi, si ce n'était que durant la même période, 2 200 autres étaient en construction. ''Puisque 730 unités seulement ont été écoulées au centre-ville, en 2005, le volume des copropriétés qui arriveront bientôt sur le marché nous semble disproportionné par rapport à la vigueur de la demande.'' Les experts croient qu'il faudra un minimum de 2 ans avant d'écouler toutes ces unités.
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