Aller au contenu principal

Un logement insalubre de plus…

Un logement insalubre de plus…

Carmelino Vizza est propriétaire de logements à Montréal depuis 37 ans et membre depuis plusieurs années. À 73 ans, M. Vizza a connu toute sorte de problèmes avec ses locataires mais jamais à un tel point : Un de ses logements sur la rue Papineau a été abandonné dans un état d'insalubrité totale par ses locataires.

M. Vizza a contacté l’APQ afin que son histoire soit entendue et qu’elle permette de faire changer les lois. Vous constaterez en regardant les photos jointes que M. Vizza n’exagère pas par l’état d’insalubrité dans lequel se trouve son logement.
«Je ne peux pas croire qu'il y ait du monde qui vive dans de telles conditions», raconte Carmelino Vizza, qui loue quelques logements depuis son arrivée à Montréal il y a de ça plusieurs années.

Lorsqu'il est entré dans ce logement qu'il louait depuis deux ans à un couple ayant un enfant, après avoir vu de l'eau ruisseler dans le sous-sol de l'immeuble, il n'en croyait pas ses yeux.
La cuisine était sale et noircie de moisissures.
Récemment immigrée au Québec, la famille y faisait sa lessive manuellement c'est pourquoi l'eau s'écoulait jusqu'au sous-sol.

Le logement est à refaire au complet car toutes les pièces sont infestées par la moisissure.
«Je suis intervenu comme j'ai pu pour leur faire réaliser ce qu'ils faisaient, car il y avait un jeune enfant qui vivait avec eux», raconte M. Vizza.
Il va sans dire que les relations sont vite devenues tendues, forçant M. Vizza à entreprendre tous les recours juridiques possibles pour expulser les locataires et ainsi diminuer les dommages.

En effet, on dénonce souvent dans les médias les propriétaires comme étant de mauvais propriétaires qui laissent les infestations parasitaires se propager, mais qu’en est-il quand c’est un locataire qui endommage le logement ?
Les dommages pour ce petit logement s'élèveront sans doute au-delà de 10 000,00 $.

«C'est comme dans tout, dit-il, il y a des bons et des mauvais propriétaires et locataires. Le problème, ajoute-t-il, c'est que si les locataires ont maintenant des recours contre les mauvais propriétaires, il est extrêmement difficile pour un propriétaire de se départir d'un locataire qui rend son logement insalubre. »

Selon M. Vizza la Régie du logement l'a référé au service d'inspection de la Ville en leur demandant de venir constater l'insalubrité des lieux.
M. Vizza a porté plainte à l'arrondissement de Villeray/Saint-Michel/Parc-Extension en août 2009 pour finalement recevoir la visite d'un inspecteur en juin... Trop tard, les locataires ont filé à l'anglaise le mois dernier, en laissant le logement dans cette condition, mais en payant leur loyer.

Carmelino Vizza estime que ce genre de situation ne se présenterait pas si les propriétaires pouvaient demander à leurs locataires un dépôt de sécurité d'un mois de loyer au moment de signer le bail.
C’est cette position que l’APQ revendique depuis de nombreuses années. M. Vizza est malheureusement un triste exemple d’un manque de conscience des locataires.

L’APQ tient à remercier M. Vizza de sa collaboration, nous avons besoin de propriétaires disposés à parler aux médias afin de permettre que notre message soit transmis. En effet, plusieurs médias se sont saisis de cette histoire permettant de faire avancer un peu plus ce dossier.

Association des Propriétaires du Québec

Adhérez dès maintenant

Pas encore membre de l'APQ ?

Profitez de tous nos services en vous inscrivant dès maintenant

Ce site utilise des cookies afin de pouvoir vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies.