Sur la Rive- Sud de Québec, à Saint-Patrice-de-Beau¬rivage, la firme Innoventé aménage de nouvelles installations pour transformer en combustible les résidus organiques, comme le gazon, les boues d'épuration ou le fumier. Le projet servira à diminuer les gaz à effet de serre, affirment ses promoteurs.
Le président, et seul actionnaire de l'entreprise, Richard Painchaud, consacre 2,3 millions $ à l'aventure. En collaboration avec deux paliers de gouvernement (pour le démarrage) : l'Agence de l'efficacité énergétique du Québec pour son programme Technoclimat avec 3 millions $ et Technologie de développement durable du Canada avec 2,6 millions $.
La compagnie se servira d'une technologie mise au point par les scientifiques d'un centre de recherche en agroenvironnement, le groupe IRDA. Le procédé consiste à prendre des résidus organiques pour en faire des granules par un système de séchage qui ne dégage pas de gaz à effet de serre. Les granules pourront être brûlées pour produire chaleur, énergie ou éthanol.
Le projet est écologiquement intéressant sur plusieurs plans. La matière première ne manque pas, rappelle la pdg de l'Agence, Luce Asselin : chaque année, au Québec, il se produit notamment 30 millions de tonnes de fumier; un million de tonnes de boues municipales; autant par les usines de pâtes et papiers; et deux millions de tonnes de compost.
L'usine doit produire annuellement 7500 tonnes de granules. Ce combustible remplacera autant de tonnes de pétrole qu'utilisent autrement des installations industrielles.
La ministre québécoise des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, a tenu à souligner une initiative qui crée «des emplois dans ce secteur d'avenir».
À terme, Innoventé veut bâtir une centrale pouvant générer cinq mégawatts, en utilisant ce que produira son usine. Le projet nécessiterait un investissement de 15 millions $. La compagnie pourrait s'inscrire en Bourse pour obtenir les fonds nécessaires en vue de vendre l'énergie à Hydro-Québec.
Le président, et seul actionnaire de l'entreprise, Richard Painchaud, consacre 2,3 millions $ à l'aventure. En collaboration avec deux paliers de gouvernement (pour le démarrage) : l'Agence de l'efficacité énergétique du Québec pour son programme Technoclimat avec 3 millions $ et Technologie de développement durable du Canada avec 2,6 millions $.
La compagnie se servira d'une technologie mise au point par les scientifiques d'un centre de recherche en agroenvironnement, le groupe IRDA. Le procédé consiste à prendre des résidus organiques pour en faire des granules par un système de séchage qui ne dégage pas de gaz à effet de serre. Les granules pourront être brûlées pour produire chaleur, énergie ou éthanol.
Le projet est écologiquement intéressant sur plusieurs plans. La matière première ne manque pas, rappelle la pdg de l'Agence, Luce Asselin : chaque année, au Québec, il se produit notamment 30 millions de tonnes de fumier; un million de tonnes de boues municipales; autant par les usines de pâtes et papiers; et deux millions de tonnes de compost.
L'usine doit produire annuellement 7500 tonnes de granules. Ce combustible remplacera autant de tonnes de pétrole qu'utilisent autrement des installations industrielles.
La ministre québécoise des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, a tenu à souligner une initiative qui crée «des emplois dans ce secteur d'avenir».
À terme, Innoventé veut bâtir une centrale pouvant générer cinq mégawatts, en utilisant ce que produira son usine. Le projet nécessiterait un investissement de 15 millions $. La compagnie pourrait s'inscrire en Bourse pour obtenir les fonds nécessaires en vue de vendre l'énergie à Hydro-Québec.