Nos rapports Perspectives du marché de l’habitation présentent des analyses prospectives sur les marchés de l’habitation du Canada. Ces analyses aident à prévoir les tendances émergentes dans les marchés du neuf, de la revente et de la location au Canada et leurs répercussions possibles sur l’abordabilité et d’autres enjeux en matière de logement à l’échelle nationale et locale.
Faits saillants de la publication de 2022
- Selon nos prévisions, la croissance des prix, les ventes et les mises en chantier d’habitations diminueront par rapport à leurs sommets récents mais demeureront élevées en 2022. La forte croissance du produit intérieur brut, la hausse de l’emploi et le solde migratoire soutiendront la demande.
- En 2023 et 2024, la croissance des prix ralentira, mais les ventes et les mises en chantier demeureront supérieures aux moyennes à long terme. L’abordabilité des logements pour propriétaires-occupants diminuera en raison de la hausse des taux hypothécaires et de la croissance des prix qui devrait dépasser la croissance des revenus. L’abordabilité des logements locatifs devrait également diminuer, en raison de l’augmentation de la demande et de la faiblesse des stocks sur le marché locatif.
- Les marchés où le nombre d’inscriptions est déjà faible, notamment ceux de Toronto, de Vancouver, de Montréal et d’Ottawa, devraient continuer de stimuler la croissance des prix.
- Les contraintes de l’offre qui limitent la construction continueront de peser sur le marché dans les grands centres, surtout à Vancouver et à Toronto, ce qui montre que l’offre est un facteur déterminant dans l’abordabilité des logements.
- Dans les provinces des Prairies, avec en tête l’Alberta, les ventes et les mises en chantier d’habitations seront probablement assez élevées; l’activité sera stimulée par les investissements dans le secteur de l’énergie et la hausse des prix de l’énergie et des produits de base. La croissance des prix devrait demeurer en deçà de la moyenne nationale, ce qui reflète une offre plus équilibrée dans les Prairies que dans d’autres régions.
- L’Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique connaîtront probablement les plus fortes hausses des prix en 2022. Ces augmentations seront grandement attribuables aux contraintes de l’offre, qui y sont plus fortes que dans le reste du Canada. La croissance des prix dans ces provinces devrait ralentir d’ici la fin de 2024.
- Dans la région de l’Atlantique, l’activité et la croissance des prix sur le marché de l’habitation continueront probablement de subir des pressions à la hausse en raison du solde élevé de la migration interprovinciale. Les prix des logements demeureront relativement bas par rapport à la moyenne pour l’ensemble du Canada.