Montréal, le 16 septembre 2022 --- L'Association des Propriétaires du Québec (APQ) réagit aux demandes des organismes de défense des locataires, le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) et le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), qui revendiquent un contrôle du prix des loyers et un registre des baux.
Le coût des loyers est aussi touché par la hausse du coût des matériaux, de l'inflation, ou encore des hausses de taxes municipales.
"Un registre des baux serait inutile et coûteux. Il existe déjà plusieurs mécanismes pour contrôler le prix des loyers dont la clause G du bail où le propriétaire doit déclarer le plus bas loyer payé." selon Martin Messier, Président de l'APQ.
"Les locataires au Québec bénéficient d'un niveau de protection anormalement élevé, ce qui a pour effet de décourager certains propriétaires et investisseurs, et ultimement de nuire aux locataires eux-mêmes." selon l'APQ.
La vraie question est plutôt : Pourquoi demander un registre des baux alors que notre Province voisine a abandonné le sien? Car l'Ontario avait mis en place un registre des baux et les dépenses ont été énormes : Le coût pour la mise en place a été estimé à 35 millions de dollars.
La solution ne passe pas par des ajouts administratifs dans un contexte de pénurie de main d'œuvre et de dépenses à économiser.
La solution passe par une aide supplémentaire au loyer pour les personnes qui en ont besoin.
Si ces organismes réclamaient des aides au loyer pour tous les locataires, ce serait aussi soutenir les locataires à court terme.
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