Au Québec, l'accessibilité à la propriété est mitigée depuis le début de l'année.
Les coûts de l'accession à la propriété pour une maison en propriété franche se sont alourdis pour le deuxième trimestre consécutif, mais ceux pour un appartement en copropriété n'ont pas vraiment changé. Les mesures de RBC pour les bungalows et les maisons à deux étages ont avancé respectivement de 1,0 et de 1,8 point de pourcentage au second trimestre.
Cependant, la mesure pour les appartements en copropriété a peu évolué (hausse négligeable de 0,2 point de pourcentage), après avoir enregistré un léger recul durant les trois premiers mois de 2011. Les divergences d'accessibilité à la propriété reflètent des tendances similaires dans le prix des logements : ceux des maisons à deux étages et, dans une moindre mesure, ceux des bungalows ont grimpé sensiblement, tandis qu'on remarque un certain recul dans la catégorie des appartements en copropriété. Au Québec, les coûts de l'accession à la propriété pour les maisons à deux étages commencent à peser sur le budget des ménages — la mesure de RBC s'éloigne de sa moyenne à long terme — et ils tempéreront probablement la demande des acheteurs au cours de la prochaine période. Les autres types de logement demeurent largement abordables.
Montréal — L'érosion de l'accessibilité à la propriété n'inquiète pas encore les acheteurs
Il est de plus en plus ardu de devenir propriétaire dans la région de Montréal. Les fortes hausses des prix enregistrées l'an dernier ont nui à l'image de marché abordable de la région. Même si le rythme de l'appréciation des propriétés a considérablement ralenti au deuxième trimestre — les prix des appartements en copropriété ont même affiché certaines baisses —, l'effet cumulé des gains antérieurs a fait perdre à Montréal plusieurs places dans le classement des grandes villes canadiennes en fonction de l'accessibilité à la propriété.
Au second trimestre, les mesures de RBC ont grimpé pour tous les types de logement ; ils ont augmenté légèrement pour les appartements en copropriété (0,1 point de pourcentage) mais plus fortement pour les bungalows (1,4 point de pourcentage) et les maisons à deux étages (2,3 points de pourcentage). Les mesures de RBC sont actuellement supérieures à leurs moyennes historiques dans toutes les catégories d'habitation, avec un écart assez important dans le cas des maisons à deux étages. Ils dépassent également les niveaux nationaux dans deux catégories. Le recul de l'accessibilité à la propriété ne semble pas avoir freiné l'ardeur des acheteurs au second trimestre, puisque les achats de maisons ont augmenté pour la deuxième fois d'affilée. Cet enthousiasme pourrait cependant faiblir si l'accessibilité à la propriété reculait davantage au cours de la prochaine période.
Les coûts de l'accession à la propriété pour une maison en propriété franche se sont alourdis pour le deuxième trimestre consécutif, mais ceux pour un appartement en copropriété n'ont pas vraiment changé. Les mesures de RBC pour les bungalows et les maisons à deux étages ont avancé respectivement de 1,0 et de 1,8 point de pourcentage au second trimestre.
Cependant, la mesure pour les appartements en copropriété a peu évolué (hausse négligeable de 0,2 point de pourcentage), après avoir enregistré un léger recul durant les trois premiers mois de 2011. Les divergences d'accessibilité à la propriété reflètent des tendances similaires dans le prix des logements : ceux des maisons à deux étages et, dans une moindre mesure, ceux des bungalows ont grimpé sensiblement, tandis qu'on remarque un certain recul dans la catégorie des appartements en copropriété. Au Québec, les coûts de l'accession à la propriété pour les maisons à deux étages commencent à peser sur le budget des ménages — la mesure de RBC s'éloigne de sa moyenne à long terme — et ils tempéreront probablement la demande des acheteurs au cours de la prochaine période. Les autres types de logement demeurent largement abordables.
Montréal — L'érosion de l'accessibilité à la propriété n'inquiète pas encore les acheteurs
Il est de plus en plus ardu de devenir propriétaire dans la région de Montréal. Les fortes hausses des prix enregistrées l'an dernier ont nui à l'image de marché abordable de la région. Même si le rythme de l'appréciation des propriétés a considérablement ralenti au deuxième trimestre — les prix des appartements en copropriété ont même affiché certaines baisses —, l'effet cumulé des gains antérieurs a fait perdre à Montréal plusieurs places dans le classement des grandes villes canadiennes en fonction de l'accessibilité à la propriété.
Au second trimestre, les mesures de RBC ont grimpé pour tous les types de logement ; ils ont augmenté légèrement pour les appartements en copropriété (0,1 point de pourcentage) mais plus fortement pour les bungalows (1,4 point de pourcentage) et les maisons à deux étages (2,3 points de pourcentage). Les mesures de RBC sont actuellement supérieures à leurs moyennes historiques dans toutes les catégories d'habitation, avec un écart assez important dans le cas des maisons à deux étages. Ils dépassent également les niveaux nationaux dans deux catégories. Le recul de l'accessibilité à la propriété ne semble pas avoir freiné l'ardeur des acheteurs au second trimestre, puisque les achats de maisons ont augmenté pour la deuxième fois d'affilée. Cet enthousiasme pourrait cependant faiblir si l'accessibilité à la propriété reculait davantage au cours de la prochaine période.