Dans cette vie où nous mettons en commun nos ressources pour bénéficier des avantages liés à des immeubles d’une plus grande taille il ne faut pas oublier un élément essentiel : cette vie en commun nous demande de faire preuve de tolérance.
En effet, nous avons souvent tendance à agir dans un immeuble comportant plusieurs unités d’habitation de la même façon que si nous étions dans une maison unifamiliale.
Plusieurs avantages sont liés à la mise en commun de ressources notamment, le prix, l’emplacement, les services offerts, etc.. Un autre des avantages que comporte la vie dans un immeuble d’habitations multiples est certainement ce contact rapproché avec nos voisins. Dans certains cas cependant ce rapprochement avec nos voisins peut devenir difficile à vivre quand nous faisons preuve d’intolérance.
Pour être heureux et le rester dans ce type de situation il doit y avoir un équilibre entre les limites que nous devons nous imposer à nous-mêmes et la tolérance que nous devons adopter dans nos relations avec les autres occupants de l’immeuble.
Je devrais donc à titre d’occupant limiter par exemple le volume de mes équipements audio et vidéo quand je sais pertinemment que cela pourra nuire à la quiétude de mes voisins. Je dois certainement aussi m’attendre à certains inconvénients pour lesquels je devrais faire preuve de tolérance.
Une des situations pour laquelle nous devons faire preuve de beaucoup de tolérance est celle liée à la présence d’enfants. Nous devons réaliser comme société que la présence d’enfants est tout aussi merveilleuse qu’elle est essentielle. Il est normal que durant les étapes de croissance de nos enfants que certaines de nos habitudes ou que notre quiétude soient touchées. Que l’on soit propriétaire ou locataire dans un immeuble multiple il est essentiel de faire preuve de tolérance envers ce que génèrent nécessairement et normalement les enfants dans les diverses étapes de leur croissance.
Lorsque récemment dans un immeuble multiple un des occupants a trouvé à son retour une mention sur sa porte qui exige qu’il fasse taire son enfant nouvellement né dont les pleurs dérangent semble-t-il, un des voisins, je me suis senti préoccupé pour l’avenir de notre société.
Je ne dis pas ici que nous devons tolérer tous les comportements dans toutes les situations. J’avance cependant que nous devons faire preuve de tolérance envers des inconvénients normaux liés à la vie en commun. Pour vivre ensemble, il nous faut faire preuve de tolérance.