Les entrepreneurs ont pris pour 8,0 milliards de dollars de permis de bâtir en juillet, en hausse de 20,7 % par rapport à juin. La valeur totale des permis de bâtir a poursuivi sa tendance à la hausse, six augmentations ayant été observées en sept mois.
En juillet, l'augmentation provenait principalement de la hausse des intentions de construction d'immeubles à vocation commerciale en Ontario, en Alberta et au Québec.
Dans le secteur non résidentiel, la valeur totale des permis de bâtir s'est accrue de 45,5 % pour atteindre 3,9 milliards de dollars en juillet. L'Ontario, le Québec et l'Alberta ont été à l'origine de la majeure partie de cette augmentation. Des baisses ont été observées dans quatre provinces, la baisse la plus marquée ayant été enregistrée au Nouveau-Brunswick.
À la suite d'une baisse de 12,8 % en juin, la valeur totale des permis dans le secteur résidentiel s'est accrue de 4,1 % pour atteindre 4,1 milliards de dollars en juillet. La valeur des permis de construction résidentielle a augmenté dans cinq provinces, le Québec arrivant en tête, suivi de l'Alberta et de l'Ontario. La Colombie-Britannique, la Saskatchewan et la Nouvelle-Écosse ont affiché la majeure partie des baisses observées en juillet.
Secteur non résidentiel : augmentation considérable dans la composante commerciale
Les municipalités canadiennes ont délivré pour 2,6 milliards de dollars de permis de construction commerciale en juillet, en hausse de 89,2 % comparativement à juin. La hausse a été le résultat d'une augmentations des intentions de construction d'une diversité d'immeubles à vocation commerciale, y compris les immeubles à bureaux, les complexes de vente au détail et les installations de loisirs. De plus, sept provinces ont affiché des hausses, l'Ontario, l'Alberta et le Québec venant en tête. En revanche, la Colombie-Britannique et le Nouveau-Brunswick ont affiché les plus fortes baisses.
Après avoir régressé de 27,9 % en juin, la valeur totale des permis de construction industrielle a crû de 11,6 % pour se fixer à 505 millions de dollars en juillet. Bien qu'on ait observé des hausses dans huit provinces, ces dernières n'ont pas suffi à contrebalancer la baisse observée en juin. L'accroissement a principalement été le résultat d'une hausse des intentions de construction de bâtiments rattachés aux services publics en Alberta et au Québec, et d'usines de fabrication en Colombie-Britannique et en Ontario.
Dans la composante institutionnelle, la valeur des permis a régressé de 6,5 % pour se fixer à 791 millions de dollars en juillet. Il s'agit d'une troisième baisse observée en quatre mois. La valeur des permis de construction institutionnelle a reculé dans quatre provinces. L'Alberta et le Québec ont été à l'origine de la majeure partie de cette baisse en raison d'un affaiblissement des intentions de construction d'immeubles à vocation médicale et d'établissements d'enseignement.
Secteur résidentiel : hausse des intentions de construction de logements unifamiliaux et multifamiliaux
Les intentions de construction de logements unifamiliaux ont augmenté de 4,1 % en juillet pour s'établir à 2,2 milliards de dollars. La hausse observée en juillet n'a pas fait contrepoids à la baisse notée en juin. Il y a eu augmentation des intentions de construction dans six provinces, l'Ontario et le Québec expliquant la majeure partie de la croissance à l'échelon national.
La valeur des permis de construction de logements multifamiliaux a crû de 4,2 % pour atteindre 1,9 milliard de dollars en juillet. La hausse enregistrée en juillet représente une quatrième augmentation en cinq mois. L'augmentation des intentions de construction de projets d'appartements et d'appartements en copropriété au Québec et en Alberta a contribué à la hausse observée en juillet. Des baisses ont été observées dans cinq provinces, la Colombie-Britannique ayant affiché le recul le plus marqué, suivie de la Nouvelle-Écosse, loin au deuxième rang.
Les municipalités canadiennes ont autorisé la construction de 17 504 nouveaux logements, en baisse de 0,7 % par rapport à juin. Cette baisse provenait des logements multifamiliaux, dont le nombre a régressé de 3,0 % pour se fixer à 11 193 logements. Les logements unifamiliaux ont connu une hausse de 3,7 % pour passer à 6 311 logements.
Provinces : fortes hausses observées en Ontario, au Québec et en Alberta
La valeur des permis a crû dans six provinces en juillet, surtout en Ontario, au Québec et en Alberta.
L'augmentation la plus prononcée a été observée en Ontario et a été principalement attribuable à la hausse des intentions de construction d'immeubles à vocation commerciale, de logements unifamiliaux et de bâtiments industriels. Au Québec, la hausse mensuelle a été attribuable aux immeubles à vocation commerciale, aux logements résidentiels et, dans une moindre mesure, aux bâtiments industriels.
En Alberta, l'augmentation s'explique en grande partie par la hausse des intentions de construction d'immeubles à vocation commerciale et de logements multifamiliaux.
La plus forte baisse est survenue en Colombie-Britannique et s'explique par une régression du côté des logements multifamiliaux et des intentions de construction commerciale. En Saskatchewan, ce sont les intentions de construction industrielle qui ont contribué le plus à la baisse.
Fortes augmentations des intentions de construction à Toronto, à Calgary et à Montréal
La valeur totale des permis a régressé dans la moitié des 34 régions métropolitaines de recensement.
En juillet, les hausses les plus marquées dans la valeur totale des permis ont été observées à Toronto, à Calgary et à Montréal. À Toronto, la hausse provenait principalement des immeubles à vocation commerciale. L'augmentation des intentions de construction d'immeubles à vocation commerciale et, dans une mesure nettement moindre, d'immeubles institutionnels explique la hausse observée à Calgary. À Montréal, ce sont les immeubles à vocation commerciale et, dans une moindre mesure, les logements résidentiels qui expliquent l'augmentation.
En revanche, la valeur totale des permis a diminué à Vancouver, suivie de Hamilton et de London. À Vancouver, les immeubles à vocation commerciale et les logements multifamiliaux ont été à l'origine de cette baisse, tandis qu'à Hamilton, ce sont les immeubles institutionnels qui en ont été à l'origine. À London, l'affaiblissement des intentions de construction de logements multifamiliaux explique le recul.