Les entrepreneurs ont pris pour 6,2 milliards de dollars de permis de construction en décembre, en hausse de 2,4 % comparativement à novembre et de 32,6 % par rapport à décembre 2008.
En décembre, la hausse de la valeur des permis provient exclusivement du secteur non résidentiel. Par ailleurs, la tendance à la hausse de la valeur totale des intentions de construction en 2009 provient principalement du secteur résidentiel.
Dans le secteur résidentiel, la valeur des permis s'est maintenue à 3,9 milliards de dollars. Les baisses enregistrées en Ontario, en Alberta et au Manitoba ont été compensées par la hausse affichée en Colombie-Britannique. Au cours des derniers mois, la valeur des permis a commencé à se rapprocher du sommet atteint avant le ralentissement économique.
En décembre, la valeur totale des intentions de construction a augmenté dans sept provinces, l'Alberta et la Colombie-Britannique étant arrivées en tête.
Secteur non résidentiel : hausse de la composante commerciale
La valeur des permis de construction commerciale a progressé de 29,2 % pour atteindre 1,5 milliard de dollars en décembre, soit une troisième hausse mensuelle consécutive. Ces augmentations consécutives ont porté les intentions de construction d'immeubles commerciaux à leur niveau le plus élevé en 2009. La hausse notée en décembre est principalement attribuable aux intentions de construction d'immeubles à bureaux en Ontario et en Alberta.
Dans la composante institutionnelle, les municipalités ont délivré pour 514 millions de dollars de permis en décembre, soit une diminution de 21,9 %. Il s'agit d'une deuxième baisse consécutive. L'Alberta et l'Ontario ont enregistré des replis à la suite d'un recul de la valeur des permis de construction consacrés aux projets d'établissements d'enseignement.
Après avoir atteint en octobre 2009 leur niveau le plus élevé en cours d'année, les intentions de construction de la composante industrielle ont enregistré une deuxième baisse consécutive en décembre. Les intentions ont diminué de 19,0 % pour se fixer à 240 millions de dollars, après un recul de 57,7 % en novembre. L'Ontario est arrivé en tête des sept provinces qui ont affiché une diminution de leurs intentions de construction.
Secteur résidentiel : diminution des intentions des permis de construction de logements unifamiliaux
Après neuf hausses mensuelles consécutives, la valeur des permis de construction de logements unifamiliaux a diminué de 1,3 % pour atteindre 2,5 milliards de dollars. Les baisses observées en Alberta, en Ontario et en Saskatchewan ont plus qu'effacé les hausses enregistrées dans les sept autres provinces. La Colombie-Britannique et la Nouvelle-Écosse ont affiché les plus fortes hausses des intentions de construction de logements unifamiliaux.
Les municipalités ont délivré pour 1,3 milliard de dollars de permis de construction de logements multifamiliaux en décembre, en hausse de 2,1 % comparativement à novembre. Cette augmentation est le résultat d'une hausse des intentions de construction dans quatre provinces, en particulier la Colombie-Britannique et l'Alberta.
À l'échelle nationale, les municipalités ont approuvé la construction de 18 321 nouveaux logements en décembre, en hausse de 2,4 %. L'augmentation est attribuable aux logements multifamiliaux, qui ont progressé de 5,5 % pour atteindre 9 406 logements. Le nombre de logements unifamiliaux dont on a approuvé la construction a diminué de 0,6 % pour s'établir à 8 915 logements.
L'Alberta et la Colombie-Britannique enregistrent les plus fortes hausses
La valeur des permis de construction a augmenté dans sept provinces.
Les augmentations les plus marquées ont été enregistrées en Alberta et en Colombie-Britannique. L'Alberta a affiché une hausse de la valeur des permis grâce à la composante commerciale et aux logements multifamiliaux. La hausse enregistrée par la Colombie-Britannique provient du secteur résidentiel.
Le Manitoba a enregistré la diminution la plus prononcée en décembre, résultat de décroissances dans les secteurs non résidentiel et résidentiel. La Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador ont enregistré des baisses provenant du secteur non résidentiel.
La valeur des permis est à la baisse dans plus de la moitié des régions métropolitaines
La valeur totale des permis a diminué dans 19 des 34 régions métropolitaines de recensement.
Les baisses les plus importantes ont été observées à Edmonton et à Ottawa. À Edmonton, une augmentation des logements multifamiliaux a été insuffisante pour contrecarrer des baisses dans toutes les autres composantes. Ottawa a également connu des baisses dans toutes les composantes à l'exception des permis de construction d'immeubles à vocation commerciale.
En revanche, les plus fortes hausses ont été observées à Calgary, à Toronto, dans le Grand Sudbury et à Vancouver. À Calgary et à Toronto, l'augmentation s'explique par les permis de construction du secteur non résidentiel et des logements multifamiliaux. Dans le Grand Sudbury, l’augmentation est menée par une hausse des frais des permis de construction, laquelle entrait en vigueur en 2010, ce qui a accru le nombre et la valeur des permis pour les secteurs résidentiel et non résidentiel. À Vancouver, la hausse provient du secteur résidentiel.
Note aux lecteurs
Sauf avis contraire, les données du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison par l'élimination de l'effet des variations saisonnières.
Les données provisoires sont fournies pour le mois de référence en cours. Les données révisées, fondées sur les réponses tardives, sont mises à jour pour le mois précédent.
L'Enquête sur les permis de bâtir vise 2 400 municipalités représentant 95 % de la population. Ses résultats servent d'indicateur avancé de l'activité dans le domaine de la construction.
Les collectivités représentant les 5 % restants de la population sont très petites, et leurs activités de construction n'ont qu'une faible incidence sur le total.
La valeur des intentions de construction présentées ici ne comprend pas les travaux d'ingénierie (par exemple les aqueducs, les égouts et les ouvrages de drainage) ni ceux associés au terrain.
Dans le cadre du présent communiqué, la région métropolitaine de recensement d'Ottawa–Gatineau (Ontario/Québec) est divisée en deux régions, soit la partie Gatineau et la partie Ottawa.