La valeur des permis de bâtir s'est accrue de 2,4 % pour s'établir à 5,7 milliards de dollars en décembre, après avoir connu deux baisses mensuelles consécutives. L'augmentation a été principalement attribuable à une hausse des intentions de construction de logements multifamiliaux en Ontario. Dans le secteur résidentiel, la valeur des permis a progressé de 21,2 % pour s'établir à 3,8 milliards de dollars en décembre, après deux baisses mensuelles consécutives. L'Ontario a été à l'origine de la majeure partie de la croissance observée à l'échelle nationale. Des augmentations dans le secteur résidentiel ont également été enregistrées dans sept autres provinces. En revanche, la valeur des permis du secteur non résidentiel a diminué de 22,0 % pour se chiffrer à 1,9 milliard de dollars en décembre, soit le niveau le plus bas depuis janvier 2010. Ce repli provient surtout de diminutions dans les composantes commerciale et institutionnelle de presque toutes les provinces. La valeur totale des permis a augmenté dans la moitié des provinces, l'Ontario étant arrivé en tête à ce chapitre. En revanche, le Québec a affiché la plus importante baisse. Note aux lecteurs Sauf avis contraire, les données du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison par l'élimination de l'effet des variations saisonnières. L'Enquête sur les permis de bâtir vise 2 400 municipalités représentant 95 % de la population. Ses résultats servent d'indicateur avancé de l'activité dans le domaine de la construction. Les collectivités représentant les 5 % restants de la population sont très petites, et leurs activités de construction n'ont qu'une faible incidence sur le total. La valeur des intentions de construction présentées ici ne comprend pas les travaux d'ingénierie (par exemple les aqueducs, les égouts et les ouvrages de drainage) ni ceux associés au terrain. Dans le cadre du présent communiqué, la région métropolitaine de recensement d'Ottawa–Gatineau (Ontario/Québec) est divisée en deux régions, soit la partie Gatineau et la partie Ottawa. Révision Les données provisoires sont fournies pour le mois de référence en cours. Les données révisées, fondées sur les réponses tardives, sont mises à jour pour le mois précédent. Pour l'année 2010, la valeur des permis de bâtir émis par les municipalités s'est accrue de 19,8 % pour se chiffrer à 73,1 milliards de dollars. Cette hausse provient surtout d'une augmentation plus marquée des intentions de construction du secteur résidentiel, lesquelles ont totalisé 44,3 milliards de dollars, en hausse de 27,6 % par rapport à 2009. Dans le secteur non résidentiel, la valeur des permis a atteint 28,8 milliards de dollars, en hausse de 9,5 % comparativement à 2009. Secteur résidentiel : forte hausse des intentions de construction de logements multifamiliaux en Ontario En décembre, les intentions de construction de logements multifamiliaux ont progressé de 55,3 % pour atteindre 1,6 milliard de dollars, soit leur niveau le plus élevé depuis avril 2008. La hausse notée en décembre s'explique principalement par des augmentations enregistrées dans sept provinces, l'Ontario étant à l'origine de la majeure partie de la hausse. La valeur des permis de construction de logements unifamiliaux s'est accrue de 3,6 % pour se fixer à 2,1 milliards de dollars. Il s'agit d'une deuxième hausse mensuelle consécutive. L'augmentation observée en décembre s'explique par des hausses enregistrées dans six provinces, l'Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador étant arrivés en tête. En revanche, le Québec a affiché la plus forte diminution des intentions de construction de logements unifamiliaux. À l'échelle nationale, les municipalités ont approuvé la construction de 17 893 nouveaux logements en décembre, en hausse de 27,0 %. Cette augmentation provenait principalement des logements multifamiliaux, lesquels ont connu une progression de 45,2 % pour atteindre 10 664 unités. Les logements unifamiliaux ont inscrit une hausse de 7,2 % pour s'établir à 7 229 logements. Secteur non résidentiel : baisses marquées dans les composantes commerciale et institutionnelle La valeur des permis de construction commerciale a diminué de 21,7 % pour s'établir à 1,0 milliard de dollars. Il s'agit d'une deuxième baisse mensuelle marquée d'affilée. La diminution affichée en décembre provient particulièrement des permis de construction d'immeubles à bureaux au Québec ainsi que d'hôtels et d'entrepôts en Alberta. Dans la composante institutionnelle, les municipalités ont délivré pour 396 millions de dollars de permis, en baisse de 38,0 % par rapport à novembre, ce qui constitue une troisième diminution mensuelle consécutive. Il s'agit également du niveau le plus bas depuis février 2009. Toutes les provinces ont accusé une baisse dans cette composante, à l'exception de la Saskatchewan. Les plus fortes baisses ont été notées dans les permis de construction pour les établissements médicaux au Québec et pour les établissements d'enseignement en Ontario. Après deux hausses mensuelles consécutives, les intentions de construction industrielle ont légèrement diminué de 0,4 % pour se fixer à 450,5 millions de dollars. La diminution est principalement attribuable aux usines de fabrication et aux bâtiments rattachés au secteur primaire dans plusieurs provinces. Par ailleurs, une hausse des intentions de construction de bâtiments de transports et de services publics, particulièrement en Ontario et en Alberta, a neutralisé en partie la baisse observée dans cette composante. L'Ontario enregistre la plus forte augmentation En décembre, la valeur des permis de bâtir a augmenté dans cinq provinces. La plus forte hausse a été enregistrée en Ontario. La province a affiché d'importantes augmentations grâce aux permis pour les logements multifamiliaux et unifamiliaux. Le Manitoba et la Saskatchewan ont également connu des hausses. Au Manitoba, l'augmentation provient exclusivement du secteur résidentiel, tandis qu'en Saskatchewan, elle s'explique par le secteur résidentiel et par la composante institutionnelle du secteur non résidentiel. En revanche, le Québec a affiché la plus importante diminution, et ce, à la suite de la hausse de 18,2 % enregistrée en novembre. La baisse affichée en décembre provient principalement d'une diminution des intentions de construction d'immeubles institutionnels et de bâtiments commerciaux du secteur non résidentiel. La Colombie-Britannique, la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador ont suivi et ont affiché une deuxième baisse mensuelle consécutive. Hausse dans la moitié des régions métropolitaines de recensement La valeur totale des permis a augmenté dans la moitié des régions métropolitaines de recensement du Canada. Toronto a connu la plus forte hausse, suivie de Kitchener–Cambridge–Waterloo et de Calgary. À Toronto et à Kitchener–Cambridge–Waterloo, l'augmentation provient particulièrement des permis de construction de logements multifamiliaux. À Calgary, l'augmentation provient en majeure partie des intentions de construction d'immeubles commerciaux et de logements multifamiliaux. En revanche, les plus fortes baisses ont été enregistrées à Montréal, à Gatineau et à Ottawa. À Montréal, la diminution provient des secteurs résidentiel et non résidentiel, lesquels avaient inscrit une augmentation en novembre. À Gatineau, la baisse est principalement attribuable à une diminution des permis de construction de bâtiments commerciaux, lesquels avaient connu une hausse le mois précédent. À Ottawa, la baisse provient surtout du secteur résidentiel.
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