La plupart des appartements expressément construits pour la location au Canada appartiennent à des investisseurs individuels ou à des sociétés privées. C'est ce que révèle un nouveau rapport Le marché sous la loupe publié par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).
Ce rapport, intitulé Structure de propriété des immeubles locatifs au Canada, s'inscrit dans les efforts soutenus que déploie la SCHL pour combler les lacunes dans les données; il porte sur la structure de propriété du marché locatif primaire et l'étendue de la propriété étrangère dans ce segment du marché canadien de l'habitation. Les données sur lesquelles il se fonde proviennent d'un nouvel ensemble de questions que la SCHL a ajouté à son Enquête sur les logements locatifs de 2016.
Faits saillants
Environ 90 % des appartements expressément construits pour la location au Canada appartiennent à des investisseurs individuels et à des sociétés privées.
Les loyers des appartements appartenant à des investisseurs individuels tendent à être plus bas que ceux des unités des autres catégories de propriétaires, mais l'écart est le plus faible dans les marchés les plus chers.
La part des appartements destinés à la location appartenant à des propriétaires étrangers est petite : 2,4 % pour l'ensemble du pays.
« Les immeubles expressément construits pour la location forment une partie importante de l’offre locative au Canada, en particulier dans les régions urbaines, où ils logent un peu plus de la moitié des ménages locataires. Si la majeure partie de ces immeubles appartient aux investisseurs individuels et aux sociétés privées, il est intéressant de noter que ces groupes sont inégalement présents dans les grands marchés canadiens. »
– Gustavo Durango, Économiste principal, Société canadienne d’hypothèques et de logement
Dans son Enquête, la SCHL a également posé des questions sur le statut de résident des propriétaires d’immeubles du marché locatif primaire. Un résident étranger est une personne dont la résidence principale se trouve à l’extérieur du Canada, ce qui comprend les ressortissants canadiens vivant à l’étranger. Par conséquent, les résultats présentés ici n’ont pas pour but de mesurer le taux de propriétaires non canadiens dans le marché locatif primaire. La part de propriétaires non canadiens était concentrée dans deux catégories :
les investisseurs individuels et les sociétés privées.
Dans les cinq centres où la propriété étrangère est suffisante pour être notée, la part du parc d’appartements locatifs détenue par des étrangers était petite (tableau 5). En 2016, la part de propriété étrangère atteignait 3,2 % à Vancouver, 4,4 % à Toronto, 3,4 % à Edmonton et 2,0 % à Montréal. À Sherbrooke, le deuxième marché locatif en
importance au Canada par rapport au nombre d’habitants, la part des appartements locatifs appartenant à des étrangers était de 3,8 %.
À l’échelle nationale, la part de propriété étrangère s’élevait à 2,4 %.
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