L'Association des Propriétaires du Québec reçoit de plus en plus d'appels de propriétaires qui vivent un impact réel des hausses récurrentes des taux d'intérêts hypothécaires.
Ceux qui avaient opté pour un taux variable se retrouvent quelques années plus tard avec des taux qui ont doublé, voire triplé dans certains cas. Et les nouveaux acheteurs ont diminué leur pouvoir d'achat car ces taux réduisent leur capacité de paiement.
À l'approche de la fin d'année, plusieurs propriétaires, à bout de souffle, pensent qu'ils pourront répercuter leur situation financière dans le calcul d'augmentation de loyer 2023. Tout comme les hausses de taxes ou d'assurances, ces derniers se demandent dans quelle ligne du formulaire de calcul mettre la variation des hausses de taux d’intérêt.
Et la réponse est simple et déroutante : À aucune place, cette variation des hausses de taux d’intérêt ne fait partie des calculs reconnus par le Tribunal administratif du logement.
L'Association des Propriétaires du Québec (APQ) estime que cette variation devrait aussi être prise en compte pour les augmentations de loyer.
La formule de fixation de loyer utilisée par le Tribunal administratif du logement (TAL) est désuète et doit être changée pour refléter la réalité et les taux hypothécaires en sont encore une bonne raison.
Après les taux d'augmentation négatifs, le propriétaire qui joue les percepteurs de taxes pour les villes et un taux de retour sur investissement de 50 ans pour les travaux majeurs effectués en 2021, maintenant les propriétaires sont confrontés à des taux hypothécaires jamais vus depuis des années sans solution d'aide pour refléter leur désarroi.
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