La vigueur du marché de l’habitation de Montréal continue d’attirer l’attention des médias. Dans notre numéro du Marché sous la loupe, Montréal de juin 2018, nous avons examiné les ménages acheteurs du Grand Montréal. Nous voulions savoir qui achetait quoi et où de manière à mieux comprendre le marché.
Bien qu’il soit intéressant de connaître les caractéristiques des acheteurs, il faut savoir que presque la moitié des ménages du Grand Montréal louent un logement. Notre dernier Marché sous la loupe porte donc sur les ménages locataires.
Faits saillants sur les ménages locataires
- Dans tous les grands secteurs géographiques du Grand Montréal, les personnes vivant seules représentent environ 50 % de tous les ménages locataires.
- Trente-cinq pour cent des ménages locataires ont des revenus inférieurs à 30 000 $. Le pourcentage monte à 60 % dans le cas des ménages ayant des revenus inférieurs à 50 000 $. La plupart de ces locataires sont des personnes vivant seules. Les résultats sont valables pour la vaste majorité des secteurs du Grand Montréal.
- Les ménages ayant des revenus supérieurs à 100 000 $ représentent seulement de 5 à 8 % des locataires dans la plupart des secteurs.
- Quant au revenu médian des personnes vivant seules, les écarts entre locataires et copropriétaires varient de 65 à 155 %. Les faibles revenus de certains ménages locataires de la région de Montréal limitent donc leur potentiel d’accession à la propriété.
- En général, les ménages à faible revenu déménagent moins souvent que les ménages à revenus plus élevés. Ils ont aussi tendance à déménager dans le secteur où ils vivent déjà. De plus, il ne semble pas y avoir de déplacement important de ménages locataires à faible revenu dans les secteurs de la RMR où les loyers sont moins chers.
Se centrer sur les locataires pour mieux comprendre le marché de l’habitation
Quarante-cinq pour cent des ménages du Grand Montréal sont locataires. Compte tenu de leur poids démographique, il importe de connaître les caractéristiques des ménages locataires.
De telles données peuvent aider à mieux concevoir et mesurer les incidences des programmes et des politiques destinés aux ménages locataires. Les données complètent aussi l’information sur le marché locatif que nous avons déjà publiée, ce qui nous donne un meilleur portrait du marché.