Comme beaucoup d’autres organismes gouvernementaux, d’entreprises et de particuliers, nous suivons l’évolution de la situation concernant la COVID-19. La SCHL mène des simulations de crise au moyen de scénarios de pandémie pour évaluer les impacts de la situation à mesure qu’elle évolue. La diffusion mensuelle de nos données provisoires sur les mises en chantier d’habitations se poursuivra comme prévu. La SCHL continuera de surveiller la situation et de signaler tout impact qu’elle pourrait avoir sur sa capacité de recueillir des données sur le marché.
Tendance nationale
« La tendance nationale des mises en chantier d’habitations a diminué en mars, sans doute un signe que la pandémie de COVID-19 a commencé à toucher le secteur de la construction résidentielle, a déclaré Bob Dugan, économiste en chef à la SCHL.
- L’activité tendait à la baisse à Toronto, Montréal et dans la région de l’Atlantique.
- L’activité s’est redressée à Vancouver, mais cela n’a pas suffi à annuler le recul global observé en Colombie-Britannique.
- La tendance a été inégale dans les Prairies, où la baisse enregistrée en Saskatchewan a été compensée par la hausse survenue en Alberta et au Manitoba.
Données désaisonnalisées annualisées (DDA)
- Dans l’ensemble des régions du Canada, le nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d’habitations est passé de 210 574 en février à 195 174 en mars, ce qui représente une baisse de 7,3 %.
- Dans les centres urbains, ce nombre a aussi diminué de 7,3 %, pour s’établir à 182 553 en mars.
- Il a baissé de 13,4 % dans la catégorie des logements collectifs et augmenté de 8,8 % dans celle des maisons individuelles, pour se chiffrer respectivement à 124 073 et à 58 480.