Par ailleurs, les données estimatives des mois d’avril et de mai ont été revues à la hausse : le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier d’habitations s’établit désormais à 205 900 pour avril et à 195 300 pour mai et présente ainsi, d’un mois à l’autre, une hausse de 3,7 % et d'une baisse de 5,1 %. En conséquence, l’activité enregistrée en juin constitue une baisse de 3,1 % par rapport à mai.
« Si le rythme des mises en chantier d’habitations a diminué en juin, c’est surtout à cause du segment des logements collectifs en Ontario. Dans la catégorie des maisons individuelles, l’activité est restée essentiellement stable au Canada », a déclaré Bob Dugan, économiste en chef au Centre d’analyse de marché de la SCHL. « Après avoir vu l’année commencer en beauté en 2010, nous prévoyons que la cadence des mises en chantier ralentira au fil des mois et se chiffrera à 182 000 d’ici la fin de l’année. »
Le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier dans les centres urbains du Canada s’est replié de 2,6 % en juin et s’est établi à 167 000. Il a régressé de 5,8 % dans le segment des logements collectifs, mais augmenté de 1,4 % dans celui des maisons individuelles, pour se situer respectivement à 89 200 et à 77 800.
Toujours en juin, le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier en milieu urbain a reculé de 19,8 % dans l’Atlantique et de 17,4 % en Ontario, tandis qu’il s’est accru de 11,6 % au Québec, de 8,6 % dans les Prairies et de 6,3 % en Colombie-Britannique.
On évalue à 22 300 le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier dans les régions rurales pour le mois de juin.