Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le nombre désaisonnalisé annualisé1 de mises en chantier d’habitations s’est élevé à 179 000 en avril; il a diminué par rapport à mars, mois où il s’était établi à 184 700.
« La baisse du rythme des mises en chantier d’habitations en avril s’explique surtout par le repli de l’activité enregistré au Canada dans le segment des logements collectifs et dans les régions rurales, a déclaré Bob Dugan, économiste en chef au Centre d’analyse de marché de la SCHL. La diminution de la cadence des mises en chantier de logements collectifs en Ontario et au Québec est le facteur qui a le plus contribué au ralentissement global observe à l’échelle du pays. »
Dans les centres urbains du Canada, le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier a régressé de 1,9 % en avril, pour s’établir à 160 100. Il a reculé de 5,1 % dans la catégorie des logements collectifs, mais augmenté de 3,4 % dans celle des maisons individuelles, pour se situer respectivement à 96 000 et à 64 100.
Toujours en avril, le nombre désaisonnalisé annualisé de mises en chantier en milieu urbain a diminué de 9,4 % au Québec et de 8,0 % en Ontario, mais il s’est accru de 5,3 % dans les Prairies, de 10,4 % dans l’Atlantique et de 23,5 % en Colombie-Britannique.
On estime à 18 900 le nombre désaisonnalisé annualisé des mises en chantier en milieu rural2 pour le mois d’avril.
Mettant à contribution plus de 65 ans d’expérience à titre d’organisme national responsable de l’habitation au Canada, la SCHL aide les Canadiens à accéder à un éventail de logements durables, abordables et de grande qualité. Elle offre également des données, des analyses et des rapports fiables, impartiaux et actuels sur le marché de l’habitation pour aider les consommateurs et le secteur de l’habitation à prendre des décisions éclairées.
Pour en savoir davantage, composer le 1 800 668 2642.
1 Toutes les données sur les mises en chantier mentionnées dans le présent communiqué (à l’exception des données réelles) sont des données désaisonnalisées annualisées (DDA), c’est-à-dire des chiffres mensuels corrigés des variations saisonnières et multipliés par 12 afin de refléter le rythme d’activité sur un an. La désaisonnalisation permet de supprimer l’effet des hauts et des bas saisonniers et de voir l’évolution sous-jacente d’une série de données. Les chiffres mensuels annualisés montrent le niveau annuel où se situeraient les mises en chantier si le rythme mensuel se maintenait durant 12 mois. Il est ainsi plus facile de comparer le rythme d’activité d’un mois donné aux prévisions annuelles et aux résultats des années passées.
2 Au début du trimestre, la SCHL estime, pour chaque mois du trimestre, le niveau des mises en chantier dans les centres de moins de 10 000 habitants. Le dernier mois du trimestre, elle effectue son enquête dans ces centres et corrige l’estimation.