Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), la tendance des mises en chantier d’habitations dans les centres urbains du Québec se chiffrait à 35 380 en mai, comparativement à 34 310 en avril. Cette tendance correspond à la moyenne mobile de six mois du nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé (DDA) de mises en chantier d’habitations.
« Comme ce fut le cas au mois de février et comme attendu, la hausse du rythme des mises en chantier observée en mai s'explique par l’évolution de certains chantiers d’ensembles résidentiels d’envergure, notamment au centre-ville de Montréal. La poursuite des travaux sur d’autres chantiers de taille similaire entraînera des variations ponctuelles du même ordre au cours de cette année. Cela dit, le cumul des mises en chantier des cinq premiers mois de l’année concorde avec notre prévision » affirme Kevin Hughes, économiste principal à la SCHL pour le Québec.
Étant donné la grande variabilité des chiffres estimatifs mensuels, la SCHL tient compte de la tendance, en plus du nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé, pour obtenir un portrait plus complet de l’état du marché de l’habitation. Dans certaines situations et sur certains marchés, il pourrait être trompeur de n’analyser que les DDA, car les mises en chantier d’habitations sont alimentées surtout par le segment des logements collectifs, où l’activité peut varier beaucoup d’un mois à l’autre.
Quant au nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé, il se situait à 38 599 en mai, en hausse par rapport à celui de 33 573 enregistré en avril.