Le taux d’inoccupation moyen des appartements locatifs dans les centres urbains de la province du Québec se situait à 3,1 % en octobre 2013, un taux presque inchangé par rapport à celui de 3,0 % enregistré en octobre 2012. C’est ce que révèlent les résultats de l’Enquête sur les logements locatifs (ELL) de l’automne diffusés aujourd’hui par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
« De façon générale, l’offre de nouveaux logements locatifs est toujours au ralenti dans plusieurs des grands centres urbains du Québec. Pendant ce temps, la demande est demeurée soutenue dans l’ensemble. Bien que l’évolution et l’état des marchés locatifs au Québec reflètent toujours l’incidence des facteurs fondamentaux sur l’offre et la demande, la diversité des conjonctures se traduit par des effets qui varient selon les régions », a déclaré Kevin Hughes, économiste régional à la SCHL pour la province de Québec.
Dans les immeubles faisant partie de l’univers qu’ont en commun les enquêtes de 2012 et de 2013, le loyer moyen des logements de deux chambres a augmenté de 1,7 % dans la province. Ce taux reflète ceux observés dans les autres tailles d’appartements.
Sur le plan régional, la grande majorité des 45 centres urbains de la province n’ont pas connu de variation du taux d’inoccupation depuis octobre dernier. Près de la moitié n’a pas enregistré de variation statistiquement significative et parmi ceux qui ont connu une certaine évolution, il s’agissait surtout de hausses dont l’ampleur était plutôt faible dans l’ensemble.