Selon les statistiques publiées par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont peu changé d'un mois à l'autre à l'échelle nationale en juillet 2013.
Faits saillants :
- Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont augmenté de 0,2 % de juin à juillet.
- Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 9,4 % supérieures aux résultats atteints en juillet 2012.
- Le nombre de maisons nouvellement inscrites a baissé légèrement de 0,4 % en juillet par rapport au mois précédent.
- Le marché résidentiel canadien s'est resserré, mais demeure équilibré.
- Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 8,4 % d'une année à l'autre en juillet.
- L'Indice des prix des propriétés (IPP) MLS® a augmenté de 2,7 % d'une année à l'autre en juillet.
Le nombre de ventes de maisons conclues par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières et des autres systèmes d'inscription coopératifs au Canada était sensiblement le même d'un mois à l'autre en juillet 2013. Les ventes ont augmenté d'à peine deux dixièmes d'un point de pourcentage pour se maintenir en dessous des niveaux atteints avant le resserrement des règlements hypothécaires l'année dernière.
Le nombre de marchés locaux où les ventes se sont améliorées d'un mois à l'autre était pratiquement le même que celui des marchés où les ventes ont baissé en juillet. Les ventes démesurées dans le Grand Toronto et le Grand Vancouver ont fait pencher la balance et entraîné une petite augmentation à l'échelle nationale.
« On note des résultats mixtes en juillet sur le marché résidentiel de la revente, si bien que certains marchés locaux ont continué de s'améliorer tandis que d'autres ont accusé un certain recul par rapport à des gains récents », dit la présidente de l'ACI, Laura Leyser. « Parmi les principaux marchés où les ventes ont baissé en juillet, on remarque que l'activité est tout de même plus élevée qu'elle ne l'était au début de l'année. Cela étant dit, les perspectives d'avenir dépendront réellement de l'endroit où vous vous situez, et votre courtier ou agent immobilier demeure toujours votre meilleure ressource pour comprendre le marché du logement où vous habitez ou souhaitez habiter. »
« Le marché résidentiel canadien a amorcé une certaine reprise au cours des derniers mois après avoir baissé dans le sillage du resserrement des règlements hypothécaires et des lignes directrices sur l'octroi des prêts hypothécaires l'année dernière, mais les données de juillet portent à croire que les ventes nationales se sont stabilisées à ce que l'on pourrait qualifier adéquatement de niveaux moyens », fait savoir Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. « Les ventes ont chuté en août l'année dernière; nous risquons donc de voir le mois prochain quelques hausses des ventes et des prix moyens d'une année à l'autre qui indiqueraient que l'affaiblissement est derrière nous. »
Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 9,4 % au-dessus des niveaux rapportés en juillet 2012. Les ventes ont monté d'une année à l'autre dans trois marchés locaux sur cinq; les marchés du Grand Vancouver, de Calgary, d'Edmonton et du Grand Toronto ont mené la charge et accusé des gains à deux chiffres. Dans le Grand Toronto et le Grand Vancouver, les augmentations reflètent les tendances des ventes qui avaient déjà commencé à s'affaiblir au cours de la même période l'année dernière.
Quelque 284 865 maisons ont changé de main au Canada jusqu'à présent, cette année. Ces données se situent 4,6 % en dessous des niveaux enregistrés au cours des sept premiers mois de 2012.
Le nombre de maisons nouvellement inscrites a connu une légère diminution de 0,4 % en juillet comparativement au mois précédent. Tout comme dans le cas des ventes, le nombre de marchés locaux où les nouveaux mandats ont augmenté était égal à celui des marchés où les mandats ont baissé. Cependant, en raison de la taille de son marché, la baisse des nouveaux mandats dans le Grand Toronto a fait pencher la balance en territoire légèrement négatif à l'échelle nationale.
Étant donné que les ventes et les nouvelles inscriptions sont demeurées peu changées en juillet, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situait à 54 % à l'échelle nationale. Ce nombre reste sensiblement à égalité avec le résultat noté en juin, soit 53,7 %. Bien que le marché du logement canadien se soit resserré légèrement au cours des derniers mois, il demeure fermement ancré en territoire équilibré où il se maintient depuis le début de 2010.
Selon le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, qui se situe entre 40 et 60 %, les deux tiers des marchés locaux étaient équilibrés en juillet.
Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de ventes actuel. Se situant à 6,1 mois, cette mesure demeure inchangée en juillet par rapport à juin. Le nombre de mois d'inventaire était plus élevé en juillet qu'en juin dans plus de la moitié des marchés locaux, et se situait au-dessus de la moyenne des dix dernières années pour le mois de juillet dans environ 70 % des marchés locaux.
Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues en juillet 2013 au pays se situait à 382 373 $, ce qui représente une hausse de 8,4 % comparativement au même mois l'année dernière.
« Les ventes dans certains des plus grands et des plus coûteux marchés au Canada avaient commencé à ralentir et à entraîner une baisse du prix moyen des maisons à l'échelle nationale durant la même période l'année dernière », précise M. Klump. « L'amélioration récente de l'activité dans ces marchés a contribué à la hausse du prix moyen national en juillet. Si l'on exclut le Grand Toronto et le Grand Vancouver des calculs du prix moyen au pays, la hausse se voit réduite de presque 50 %. Une bonne mesure des tendances des prix est l'Indice des prix des propriétés MLS®, qui n'est pas touché par les variations dans la composition des ventes, comme l'est le prix moyen. L'indice montre que la croissance annuelle des prix s'est stabilisée entre deux et trois pour cent. »
Les indices composés et globaux de l'IPP MLS® ont augmenté de 2,7 % par rapport à juillet 2012. La croissance de l'indice d'une année à l'autre a ralenti depuis la fin de 2011 et s'est maintenue entre deux et trois pour cent au cours des six derniers mois.
La croissance annuelle des prix a repris dans la catégorie des maisons unifamiliales à deux étages (+3,3 %) et des appartements (+1,3 %), tandis qu'elle a ralenti dans la catégorie des maisons unifamiliales à un étage (+2,7 %) et des maisons en rangée (+1,0 %).
La croissance des prix de l'IPP MLS® d'une année à l'autre variait dans les marchés pris en compte par l'indice.
VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données sur les principaux marchés et sur les ventes par le biais des systèmes MLS® réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.
L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.
Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.