Faits saillants :
- Les ventes résidentielles ont augmenté de 0,8 % de mars à avril.
- Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) se situaient 11,5 % au-dessus des niveaux rapportés en avril 2011.
- L’ampleur de l’augmentation d’une année à l’autre reflète le recul des ventes en avril dernier à la suite des modifications apportées aux règlements sur les prêts hypothécaires qui sont entrées en vigueur le 18 mars 2011.
- Le nombre de maisons nouvellement inscrites a chuté légèrement de 0,2 % de mars à avril.
- Bien qu’il soit toujours en équilibre, le marché de l’habitation s’est resserré en raison de la stabilité des nouveaux mandats et des ventes légèrement supérieures à l’échelle nationale.
- Le prix moyen des maisons au Canada a accusé une hausse de 0,9 % en avril d’une année à l’autre.
Les ventes répertoriées par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes ont grimpé de 0,8 % de mars à avril 2012, ce qui les place à égalité avec les niveaux rapportés au cours du même mois deux ans plus tôt.
Les ventes étaient soit stables, soit à la hausse dans la moitié des marchés locaux en avril, notamment à Toronto et Calgary où on a enregistré l’augmentation mensuelle la plus élevée pour le deuxième mois consécutif. L’augmentation des ventes à Montréal, Winnipeg et Edmonton, ainsi qu’à London et St. Thomas, a grandement contribué à la hausse des ventes nationales en avril. La croissance des activités dans ces marchés est venue compenser les baisses mensuelles à Ottawa, Windsor-Essex, Québec, la vallée du Fraser et Vancouver.
« Certaines tendances du marché de l’habitation au Canada sont demeurées intactes en avril par rapport au mois précédent », a précisé Wayne Moen, le président de l’ACI. « Les tendances à Vancouver et à Toronto continuent de diverger. Ces deux marchés de l’habitation ont incontestablement une influence sur les statistiques nationales et une grande visibilité; toutefois, le Canada est un vaste pays. Les tendances sur les marchés de l’habitation diffèrent dans l’ensemble du Canada et puisque les transactions immobilières s’effectuent à l’échelle locale, les acheteurs et propriétaires-vendeurs auraient tout intérêt à consulter un courtier ou agent immobilier de leur région afin de mieux comprendre les tendances et les perspectives du marché résidentiel où ils demeurent. »
Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) s’élevaient à 11,5 % au-dessus des niveaux rapportés en avril 2011, ce qui reflète le recul des ventes résidentielles à la suite des modifications apportées aux règlements sur les prêts hypothécaires qui sont entrées en vigueur en mars l’an dernier.
Au total, 157 804 maisons ont changé de main à ce jour, soit 6,4 % de plus que les niveaux rapportés au cours des quatre premiers mois de 2011 et environ 4 % au-dessus des moyennes annuelles notées au cours des cinq et dix dernières années durant le premier trimestre de l’année.
Le nombre de nouveaux mandats est demeuré sensiblement le même en avril comparativement à mars, ayant accusé un recul de 0,2 % d’un mois à l’autre. Le nombre de marchés dans lesquels les nouveaux mandats ont augmenté (45) était presque à égalité avec les marchés dans lesquels les nouveaux mandats ont diminué (54).
Le marché de l’habitation à l’échelle nationale s’est resserré quelque peu en avril en raison de la hausse des ventes et de la stabilité des nouveaux mandats; cependant, le marché est resté fermement enraciné en territoire équilibré. Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions qui sert à mesurer l’équilibre du marché s’élevait à 55,9 % en avril à l’échelle nationale, donc sensiblement plus élevé qu’en mars où il atteignait 55,4 %. Selon le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions qui se situe entre 40 % et 60 %, le nombre de marchés locaux canadiens qui étaient équilibrés en avril (59) dépassait légèrement le nombre rapporté en mars (56).
À l’échelle nationale, le nombre de mois d’inventaire se situait à 5,6 mois à la fin d’avril, soit à égalité avec les niveaux rapportés en mars. Le nombre de mois d’inventaire représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre l’inventaire actuel au taux de ventes actuel. Il s’agit d’une mesure supplémentaire pour évaluer l’écart entre l’offre et la demande sur le marché de l’habitation.
Au pays, le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues en avril 2012 s’élevait à 375 810 $, soit 0,9 % au-dessus des résultats obtenus au cours du même mois l’an dernier. Bien que les prix moyens soient plus ou moins inchangés à l’échelle nationale comparativement au printemps dernier, ils étaient plus élevés dans 80 % des marchés locaux en avril d’une année à l’autre.
« Il convient toutefois de répéter que le prix moyen à l’échelle nationale était légèrement gonflé le printemps dernier en raison des ventes records de maisons haut de gamme dans quelques quartiers dispendieux de Vancouver et qu’on ne s’attendait pas à ce que ce phénomène se répète cette année », a fait savoir Gregory Klump, l’économiste en chef à l’ACI. « Les données enregistrées ont confirmé que les ventes haut de gamme à Vancouver sont loin des sommets atteints à la même période l’an dernier, ce qui exerce une force gravitationnelle sur le prix moyen national. »
« En comparaison, les ventes résidentielles réalisées à Toronto étaient plus vigoureuses au printemps cette année qu’elles ne l’étaient le printemps dernier. Les transactions à prix très élevés dans cette ville sont en hausse et font monter les prix moyens. Toronto est de loin le marché de l’habitation le plus actif au Canada et représente le plus important facteur déterminant le prix moyen national. »
« Si l’on exclut Vancouver du calcul du prix moyen national, on rapporte des gains de 4,9 % d’une année à l’autre. Si l’on exclut Toronto du calcul du prix moyen national, tout en laissant les données de Vancouver, on note une baisse de 2,2 % d’une année à l’autre. Si l’on exclut à la fois Vancouver et Toronto, on remarque une augmentation de 3,1 % du prix moyen. Dans l’ensemble, on constate une légère croissance du prix malgré les conditions équilibrées du marché dans une bonne partie du reste du Canada. »