C'est sans surprise, mais aussi avec une grande déception, que les taux du Tribunal administratif du logement (TAL) ont été annoncés le 16 janvier.
Des taux prévisibles puisqu'ils sont basé sur les indices des prix à la consommation (IPC) et le taux de certificat de la banque du Canada.
Une déception qui persiste depuis de trop nombreuses années.
Il y a une chose sur laquelle les propriétaires et les locataires s'entendent : il faut moderniser la méthode de calcul d'augmentation de loyer.
Certains postes de dépenses devraient être revus comme l'intégration des prêts hypothécaires.
Les propriétaires qui ont un taux variable vivent de véritable montagnes russes d'émotions à chaque annonce de la banque du canada du Taux directeur.
Ceux qui avaient opté pour un taux variable se retrouvent quelques années plus tard avec des taux qui ont doublé, voire triplé dans certains cas. Et les nouveaux acheteurs ont diminué leur pouvoir d'achat car ces taux réduisent leur capacité de paiement.
Plusieurs nouveaux propriétaires pensent, malheureusement à tort, que les prêts hypothécaires sont inclus dans la grille de calcul du TAL. Une bien mauvaise nouvelle qui est très mal reçue et inexplicable.
L'Association des Propriétaires du Québec (APQ) a sensibilisé les différents paliers gouvernementaux au cours des dernières années.
L'APQ espère que cette fois, l'année 2024 sera l'année de l'habitation et d'une réelle volonté de changement.
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