Au total, pour tous les centres urbains de 10 000 habitants et plus au Québec, 3 051 habitations ont été mises en chantier en avril dernier comparativement à 3 964 un an auparavant pour la même période. Ces chiffres ont été fournis par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). On parle d'une baisse de 7 % alors qu'une hausse avait quand même été observée pour les mois de février et mars 2009.
Ce sont les maisons individuelles qui affectent le plus cette diminution des mises en chantier, avec une baisse de -18 %, pour les périodes comparées (avril 2009 versus avril 2008).
Par contre, malgré la baisse des mises en chantier, le Québec continue de se démarquer du reste du Canada : « Le Québec enregistre des diminutions plus faibles que la plupart des autres grandes régions canadiennes, car le repli s'y est amorcé plus tôt. Le Québec est aussi relativement moins touché que les autres provinces par la présente conjoncture économique », relate Kevin Hughes, économiste régional à la SCHL.
Le rythme des mises en chantier connaît des différences importantes si on compare les chiffres avec les municipalités de 100 000 habitants et plus, alors qu'on signalait des augmentations à Gatineau (plus de 100 %) et Trois-Rivières (+ 51 %), mais moins de fondations étaient coulées à Québec (- 46 %), Sherbrooke (- 28 %), Saguenay (- 25 %) et Montréal (- 15 %) en comparaison avec avril 2008.
On a constaté également une forte diminution des mises en chantier dans les villes de 50 000 à 99 999 habitants : Drummondville (- 32 %), Granby (- 19 %), Saint-Hyacinthe (- 48 %), Saint-Jean-sur-Richelieu (- 33 %), et Shawinigan (- 9 %).