Le Québec connaît une accessibilité à la propriété plus grande que celle qui a été enregistrée depuis le milieu des années 1980, et c'est grâce au regain marqué de l'activité sur le marché de la revente. Ces constatations ont été inscrites au dernier rapport sur l'accessibilité à la propriété publié par les Services économiques RBC.
« Le marché de l'habitation au Québec a été l'un des derniers, au Canada, à être touché par le ralentissement général, et les prix y sont restés élevés, a souligé Robert Hogue, économiste principal, RBC. L'accessibilité à la propriété s'améliore rapidement au Québec en raison des conditions relativement favorables qui y prévalaient au début du ralentissement. »
L'indice d'accessibilité à la propriété permet de mesurer la proportion du revenu avant impôts qu'un ménage doit consacrer aux coûts de possession d'une propriété. Cet indice s'est amélioré dans les quatre catégories d'habitation au premier trimestre de 2009. Celui du bungalow détaché est passé à 32,3 %; celui des maisons en rangée, à 27,4 %; celui des appartements en copropriété, à 26,9 %; et celui des maisons de deux étages, à 38,4 %.
On signale que les coûts de propriété moins élevés dans la région de Montréal ont contribué au regain d'intérêt des acheteurs au printemps dernier. L'activité accrue du marché de la revente aide ainsi à maintenir un bon équilibre entre l'offre et la demande, ce qui devrait se traduire par une montée des prix.
L'économiste Hogue conclut : « À montréal, le marché de la revente est redevenu aussi actif qu'à la fin de l'été dernier. La valeur des propriétés a connu une légère baisse par rapport aux sommets enregistrés l'an dernier, mais elle pourrait de nouveau augmenter bientôt. »