Selon les statistiques publiées par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), au pays, le nombre de nouveaux mandats est en hausse et les ventes résidentielles sont inférieures au record enregistré pour un mois d’avril.
Les ventes résidentielles réalisées par le biais des systèmes Multiple Listing Service® (MLS®) des chambres immobilières canadiennes se chiffraient à 52 042 logements en avril 2010. Cela représente un recul inférieur à un pour cent, comparativement au record établi à l’échelle nationale en avril 2007. L’activité a augmenté de 20 p. 100 par rapport à avril 2009.
Les ventes résidentielles désaisonnalisées, qui sont présentement 6,8 p. 100 inférieures au sommet atteint en décembre 2009, se sont repliées de 2,6 p. 100 à l’échelle nationale en regard du mois précédent. Plus de la moitié de l’activité qui a enregistré un recul au cours des quatre premiers mois de 2010 est attribuable à la baisse des ventes en Colombie-Britannique, alors que l’activité en Ontario et au Québec demeure à des niveaux records ou quasi-records.
« La tendance à la baisse des ventes au pays dissimule une tendance à la hausse dans bon nombre des principaux marchés » déclara le président de l’ACI, Georges Pahud. « L’immobilier est un phénomène local, donc les acheteurs et propriétaires-vendeurs devraient retenir les services d’un AGENT IMMOBILIER pour être au fait des tendances du marché immobilier dans leur région. »
Quelque 99 901 maisons ont été inscrites à vendre pour la première fois sur les systèmes MLS® canadiens en avril 2010, dépassant de six-dixièmes d’un pour cent l’ancien record enregistré en avril 2008. Un total de 236 397 propriétés résidentielles ont été inscrites à vendre sur les systèmes MLS® des chambres à la fin d’avril 2010, ce qui représente un recul de 1,9 p. 100 par rapport aux niveaux atteints à pareille époque l’année dernière.
Le prix moyen des maisons vendues par le biais des systèmes MLS® à l’échelle nationale a augmenté de 12,2 p. 100 comparativement à la même période l’année dernière : une hausse moins importante que celles enregistrées au cours des huit derniers mois. À l’inverse de la tendance nationale, la hausse des prix continue à progresser dans bon nombre des principaux marchés en Alberta, en Ontario et au Québec.
Maintenant que la baisse successive qu’a subi le prix moyen l’an dernier est essentiellement chose du passé, et en raison de l’activité qui s’est stabilisée dans le Lower Mainland, en Colombie-Britannique, l’écart entre la comparaison du prix moyen au Canada sur douze mois et les variations du prix moyen pondéré à l’échelle nationale a diminué.
Le prix moyen pondéré, qui compense la fluctuation des ventes à l’échelle provinciale en tenant compte du nombre proportionnel de logements qui appartiennent à des propriétaires privés, a grimpé de 11,3 p. 100 d’une année à l’autre en avril 2010. De façon similaire, en avril, le prix moyen résidentiel sur les principaux marchés canadiens a accusé une hausse de 12,9 p. 100 en un an, alors que le prix moyen pondéré sur les principaux marchés a bondi de 12,1 p.100.
Le nombre réel (non désaisonnalisé) de mois d’inventaire était de 4,5 mois en avril 2010. Cela représente une baisse comparativement aux niveaux enregistrés à pareille époque l’année dernière (5,6 mois) et en avril 2008 (4,7 mois), et une hausse par rapport aux niveaux atteints pour un mois d’avril, de 2004 à 2007. Le nombre de mois d’inventaire représente le nombre de mois qu’il faudrait pour vendre les propriétés inscrites au taux de ventes actuel.
Compte tenu des ventes désaisonnalisées, les mois d’inventaire étaient de 5,3 mois en avril, soit le plus haut niveau enregistré depuis mai 2009.
« À compter du mois prochain, un an aura passé depuis que le prix moyen national a subi les effets attribuables à la récession, pour se hisser au sommet atteint avant la récession; par conséquent, on prévoit que la hausse du prix moyen sera moins importante au pays le mois prochain », affirma l’économiste en chef, Gregory Klump. « Au Canada, le prix moyen pourrait grimper artificiellement au cours des deux prochains mois, si les acheteurs de maisons plus luxueuses en Ontario et en Colombie-Britannique concrétisent leurs achats avant l’entrée en vigueur de la TVH en juillet. »