Selon les statistiques publiées par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont augmenté de presque 1 % d'un mois à l'autre à l'échelle nationale en juin 2014.
Faits saillants :
- Le marché résidentiel canadien a augmenté de 0,8 % de mai à juin.
- Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 11,2 % supérieures aux niveaux enregistrés en juin 2013.
- Le nombre de maisons nouvellement inscrites a peu changé de mai à juin.
- Le marché canadien du logement demeure en position d'équilibre.
- Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 6,9 % d'une année à l'autre en juin.
- L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 5,4 % d'une année à l'autre en juin.
Le nombre de ventes résidentielles conclues par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières au Canada a monté de 0,8 % d'un mois à l'autre en juin 2014, ce qui marque la cinquième augmentation mensuelle d'affilée et le niveau de vente le plus élevé depuis mars 2010.
Les ventes ont augmenté dans environ la moitié des marchés locaux en juin, notamment dans le Grand Vancouver où l'activité a atteint son plus haut sommet en plus de trois ans, et à Montréal où les ventes sont maintenant 10 % au-dessus des creux atteints après la récession, notés plus tôt cette année.
« Les ventes se sont améliorées par rapport à leur démarrage lent au début de l'année », fait savoir la présidente de l'ACI, Beth Crosbie. « Cela étant dit, il y a tout de même des différences importantes dans la façon dont les marchés du logement se comportent selon l'endroit, le type de logement et le prix arrondi. Que vous cherchiez à acheter ou à vendre, votre courtier ou agent immobilier local est votre meilleure source d'information concernant les facteurs qui déterminent le marché où vous habitez en ce moment ou aimeriez éventuellement vivre. »
En juin, les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 11,2 % supérieures aux niveaux rapportés au cours du même mois l'année dernière. Les ventes en juin étaient supérieures aux niveaux enregistrés l'année dernière dans trois marchés locaux sur quatre, notamment dans le Grand Vancouver, la vallée du Fraser, dans le Grand Toronto et à Hamilton-Burlington.
Le nombre de nouveaux mandats est demeuré sensiblement le même en juin, ayant baissé de 0,1 % par rapport à mai. En mai, les nouveaux mandats ont atteint leur plus haut sommet depuis avril 2010. Les nouveaux mandats réels (non corrigés des variations saisonnières) ont établi un nouveau record pour le mois de juin.
« Au moins une partie du récent regain des nouvelles inscriptions reflète le démarrage lent en début d'année, lorsque l'hiver rigoureux a incité de nombreux propriétaires-vendeurs à retarder l'inscription de leur maison dans plusieurs régions du pays », dit Gregory Klump, l'économiste en chef à l'ACI. « Dans les marchés où il y a un resserrement de l'offre et une forte demande, la vigueur des ventes au cours des derniers mois reflète combien de propriétés se sont vendues lorsqu'elles se sont finalement retrouvées sur le marché. Puisque l’impact du report des inscriptions et des ventes a probablement fait son temps, les ventes au cours de la seconde moitié de l’année ne pourront peut-être pas maintenir le genre de rythme auquel nous avons assisté au cours des deux derniers mois. »
Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions à l'échelle nationale se situait à 53,6 % en juin, soit légèrement au-dessus de 53,2 % en mai, mais toutefois fermement enraciné entre 40 et 60 %, ce qui le place en territoire équilibré. Un peu plus de la moitié des marchés locaux ont enregistré un ratio semblable des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions en juin, si bien que la répartition était presque à égalité entre les marchés favorables aux acheteurs et les marchés favorables aux propriétaires-vendeurs.
Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuel.
Le nombre de mois d'inventaire s'est resserré depuis le début de 2014. À l'échelle nationale, le nombre de mois d'inventaire se situait à 6,0 mois à la fin de juin 2014. Ce chiffre est le même qu'en mai, mais un demi-mois en dessous du niveau où il se situait en début d'année. Tout comme le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, le nombre de mois d'inventaire continue de suggérer que le marché canadien du logement demeure bien équilibré en général.
L'IPP MLS® global et composé a augmenté de 5,40 % d'une année à l'autre en juin, à la suite des hausses de prix plus faibles en avril et mai. La croissance annuelle des prix a repris dans toutes les catégories de maisons qui font l'objet du suivi par l'indice.
On retrouve en tête des hausses les plus importantes d'une année à l'autre les maisons unifamiliales à deux étages (+6,19 %), qui sont suivies de près par les maisons unifamiliales à un étage (+5,35 %) et les maisons en rangée (5,07 %). Quant à elle, la croissance des prix des appartements est demeurée relativement plus modeste, soit de 3,85 %.
La croissance des prix d'une année à l'autre variait dans les marchés du logement locaux dont tient compte l'indice, si bien que les gains les plus importants ont été rapportés à Calgary (+10,74 %), dans le Grand Toronto (+7,77 %) et dans le Grand Vancouver (+4,37 %).
L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est un meilleur indicateur des tendances du prix que ce qu'il est possible d'obtenir à l'aide de moyennes, puisqu'il n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen.
Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en juin 2014 s'élevait à 413 215 $, ce qui représente une hausse de 6,9 % comparativement au même mois l’année dernière.
Le prix moyen à l'échelle nationale continue à subir l'influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les marchés du logement les importants et les plus chers au Canada. Si on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen atteint le montant relativement plus modeste de 336 164 $, tandis que la hausse d'une année à l'autre baisse à 5,2 %.