Selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont augmenté quelque peu d'un mois à l'autre à l'échelle nationale en février 2015.
Faits saillants :
- Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont augmenté de 1,0 % de janvier à février.
- Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 2,7 % supérieures aux niveaux enregistrés en février 2014.
- Le nombre de nouveaux mandats a baissé de 2,5 % de janvier à février.
- Le marché canadien du logement demeure équilibré.
- L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 5,01 % d'une année à l'autre en février.
- Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 6,3 % d'une année à l'autre en février.
Le nombre de ventes résidentielles traitées par l’entremise des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes a progressé de 1 % en février 2015 par rapport à janvier.
Le Grand Vancouver, la région de l'Okanagan et le Grand Toronto sont en tête de la hausse mensuelle. Des gains dans ces régions ont compensé la baisse des ventes ailleurs, si bien que plus de la moitié des marchés locaux ont enregistré des ventes plus faibles en février par rapport à janvier.
« Un certain nombre d'acheteurs dans les Prairies sont restés en retrait en février », affirme la présidente de l'ACI, Beth Crosbie. « Cela restera probablement une partie importante de l'histoire de l'immobilier au pays jusqu'à ce que les perspectives des prix du pétrole commencent à s'améliorer. Entre-temps, les ventes résidentielles en Colombie-Britannique et dans une grande partie de l'Ontario s'améliorent, ce qui souligne que l'immobilier est un facteur local. Personne ne le sait mieux que votre courtier ou agent immobilier, qui demeure votre meilleure source d’information sur le marché de l’habitation où vous habitez ou aimeriez vivre à l’avenir. »
Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) en février étaient de 2,7 % supérieures aux niveaux rapportés au cours du même mois l'année dernière, mais elles sont demeurées 5 % en dessous de la moyenne notée au cours des dix dernières années en février.
« Les ventes étaient inférieures à la moyenne notée au cours des dix dernières années en février dans les deux tiers des marchés locaux », a fait savoir Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. « Cela étant dit, c'est l'inverse qui se produit dans quelques grands marchés urbains en Colombie-Britannique et en Ontario, malgré une pénurie d'inscriptions à ces endroits, ce qui se traduit par une hausse des prix. »
Le nombre de maisons nouvellement inscrites a connu une baisse de 2,5 % en février par rapport à janvier, notamment dans le Grand Vancouver, la région de l'Okanagan et à Calgary. Les nouvelles inscriptions à Calgary ont diminué au cours des derniers mois après avoir grimpé nettement vers la fin de l'année dernière.
Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions à l'échelle nationale s'élevait à 52,2 % en février. Les ventes ayant augmenté alors que les nouvelles inscriptions ont baissé, cela marque une hausse par rapport à 50,4 % noté en janvier.
On parle normalement d'un marché de l'habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette étendue indiquent qu'il s'agit d’un marché favorable au propriétaire-vendeur et à l’acheteur respectivement. Le ratio se situait dans cette étendue dans plus de la moitié des marchés locaux en février.
Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuel.
On comptait 6,4 mois d'inventaire à l'échelle nationale à la fin de février, soit une baisse par rapport à 6,5 mois en janvier. Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et le nombre de mois d'inventaire continuent tous deux d'indiquer un marché équilibré à l’échelle nationale.
L’IPP MLS® global et composé a augmenté de 5,01 % d’une année à l’autre en février. Les hausses des prix se sont maintenues entre 5 et 5,5 % pendant plus d’un an.
La croissance des prix d’une année à l’autre a perdu du terrain en février dans toutes les catégories de référence globales dont tient compte l’indice, à l’exception des maisons unifamiliales à deux étages, qui ont à nouveau affiché la hausse de prix la plus élevée d’une année à l’autre (+6,63 %).
On retrouve ensuite les maisons en rangée (+4,44 %) et les maisons unifamiliales à un étage (+4,34 %). La croissance des prix est demeurée plus modeste dans la catégorie des appartements (+2,77 %).
La croissance des prix variait dans les marchés de l’habitation dont tient compte l'indice. On note les augmentations les plus élevées d’une année à l’autre dans le Grand Toronto (+7,84 %), le Grand Vancouver (+6,38 %) et à Calgary (+5,96 %). Malgré cela, l’augmentation notée à Calgary était beaucoup moins importante que les gains affichés l’année dernière, et la moins élevée depuis décembre 2012.
Dans les autres marchés de l’ouest vers l’est, comparativement à l’année dernière, les prix ont augmenté entre 2 et 2,5 % dans la vallée du Fraser, à Victoria et sur l’île de Vancouver, tandis qu’ils se sont maintenus à Saskatoon, à Ottawa et dans le Grand Montréal, puis ont diminué à Regina et dans le Grand Moncton.
L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est un meilleur indicateur des tendances du prix que ce qu'il est possible d'obtenir à l'aide de moyennes, puisqu'il n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen.
Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en février 2015 s'élevait à 431 812 $, soit une hausse de 6,3 % d'une année à l'autre.
Le prix moyen à l'échelle nationale continue à subir l'influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les marchés de l’habitation les plus vigoureux et les plus chers au Canada. Si l'on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen atteint le montant relativement plus modeste de 326 910 $, et le gain d'une année à l'autre atteint à peine 1,5 %.