Selon les statistiques publiées par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont augmenté quelque peu d'un mois à l'autre à l'échelle nationale en avril 2013. Au cours des neuf derniers mois, l'ensemble du marché s'est rapproché des niveaux actuels.
Faits saillants :
- Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont augmenté de 0,6 % de mars à avril.
- Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 3,1 % inférieures aux résultats atteints en avril 2012.
- Le nombre de maisons nouvellement inscrites a chuté de 0,9 % de mars à avril.
- Le marché résidentiel canadien reste fermement en position d'équilibre.
- Le prix de vente moyen au Canada a accusé une hausse de 1,3 % d'une année à l'autre en avril.
- L'IPP MLS® a augmenté de 2,2 % en avril, soit son plus faible gain en plus de deux ans.
Le nombre de ventes de maisons conclues par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières et d'autres systèmes d'inscription coopératifs au Canada était en hausse de 0,6 % d'un mois à l'autre en avril 2013.
Les ventes résidentielles se sont améliorées dans plus de la moitié des marchés locaux entre mars et avril, notamment par des gains dans le Grand Toronto, à Winnipeg, Calgary et Victoria.
« Les ventes réalisées à l'échelle nationale sont stables et le marché reste toujours en position d'équilibre », fait constater Laura Leyser, la présidente de l'ACI. « Cela étant dit, les tendances des ventes et des inscriptions, de même que l'équilibre entre les deux, peuvent varier considérablement entre les marchés locaux et à l'intérieur de ces marchés, et entre des types de propriétés et des quartiers précis. Ces tendances sont des facteurs déterminants dans l'établissement des prix. À l'échelle locale, votre agent ou courtier immobilier est votre meilleure source d'information afin de mieux comprendre l'évolution du marché où vous résidez ou songez à résider. »
Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont baissé de 3,1 % par rapport à avril 2012; les transactions ont chuté d'une année à l'autre dans environ 60 % des marchés locaux. Comparativement à mars dernier, qui a enregistré une baisse de plus de 15 %, les transactions à ce moment-là étaient moins nombreuses dans au-delà de 90 % des marchés locaux.
« Les ventes en mars ont été limitées par le congé de Pâques et la fin de semaine complète qui s’est ajoutée à la fin du mois, et l'absence de ces facteurs en avril a favorisé les ventes mensuelles », a fait constater l'économiste en chef de l'ACI, Gregory Klump.
« Depuis l'entrée en vigueur des modifications apportées aux règlements hypothécaires en 2012, les ventes réalisées à l'échelle nationale sont de neuf à 10 % inférieures aux résultats publiés au cours des six premiers mois de 2012; par contre, elles sont demeurées incroyablement stables. En avril, le marché était au même point qu'il était au mois d'août, et les variations d'un mois à l'autre depuis cette date se sont maintenues à plus ou moins deux pour cents près ». Les variations mensuelles des ventes enregistrées à l'échelle nationale se sont maintenues en deca de cette étendue étroite, au cours d'une période de neuf mois, seulement une fois depuis que l'ACI a commencé à enregistrer les données désaisonnalisées en 1988.
Le nombre de maisons nouvellement inscrites a baissé de 0,9 % d'un mois à l'autre en avril. Le nombre de nouvelles inscriptions était en baisse dans environ la moitié de tous les marchés locaux, notamment à Montréal et dans la plupart des régions rurales du Québec, de même qu’à Ottawa et dans le Grand Vancouver.
Compte tenu de la hausse des ventes et de la baisse des nouveaux mandats, les ventes par rapport aux nouvelles inscriptions ont augmenté à l'échelle nationale, passant de 49,7 % en mars à 50,4 % en avril. Cette mesure est demeurée relativement constante au cours des neuf derniers mois. Selon le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, qui se situe entre 40 % et 60 %, deux tiers des marchés locaux étaient équilibrés en avril.
Le nombre de mois d'inventaire est une autre importante mesure de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de ventes actuel.
À l'échelle nationale, le nombre de mois d'inventaire se situait à 6,6 mois à la fin d'avril 2013. Ce résultat est demeuré inchangé par rapport à la fin de mars et est demeuré plutôt constant en neuf mois.
Au pays, le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues en avril 2013 s'élevait à 380 588 $, soit une hausse de 1,3 % par rapport aux résultats obtenus au cours du même mois l'année dernière.
Les ventes à la baisse par rapport à l'année dernière dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto continuent d'exercer une force gravitationnelle sur le prix moyen national.
Contrairement au prix moyen, l'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes. Pour cette raison, il est un meilleur indicateur des tendances du prix des propriétés au Canada. Ce mois-ci, Saskatoon vient s’ajouter à l’IPP MLS®.
Les indices composés et globaux de l'IPP MLS® ont augmenté de 2,2 % d'une année à l'autre, en avril. Cela représente la onzième fois en autant de mois que le gain d'une année à l'autre s’est affaibli, et le taux de croissance le plus lent en plus de deux ans.
Les hausses du prix de tous les genres de propriétés de référence suivis par l’indice ont ralenti d'une année à l'autre en avril, à l'exception des appartements, et ces derniers ont augmenté de moins que le taux d'inflation. Les hausses des prix sont demeurées les plus fortes dans le cas des maisons unifamiliales à un étage (3,1 %), suivies des maisons unifamiliales à deux étages (2,6 %), des maisons en rangée (1,7 %) et des appartements (1,0 %).
La croissance des prix d'une année à l'autre de tous les genres de propriétés de référence regroupés de l'IPP MLS® global variait dans les marchés pris en compte par l'indice.