Le marché canadien de la revente domiciliaire a terminé le deuxième trimestre sur des bases solides et stables, marqué par un étonnant dynamisme. De telles conditions favorables devraient prévaloir jusqu'à la fin de l'année; en effet, on prévoit que toutes les régions du pays connaîtront une hausse du prix moyen des propriétés. De plus, des gains supérieurs à 10 % devraient être enregistrés à Edmonton, à Calgary, à Winnipeg et à Regina, selon un rapport publié aujourd'hui par les Services immobiliers Royal LePage.
Reflet de la croissance et de l'activité observées au cours du premier semestre sur l'ensemble des marchés canadiens, on prévoit à l'échelle nationale une augmentation de 9,5 % du prix moyen des propriétés, qui devrait atteindre 303 300 $, dépassant pour la première fois le seuil des 300 000 $, ainsi qu'une hausse de 8 % du nombre de transactions, qui pourraient se chiffrer à 522 306 unités vendues d'ici la fin de 2007.
« La tendance du début de l'année, qui a largement surpassé les attentes, s'est poursuivie au deuxième trimestre, alliant les effets d'un marché printanier typiquement dynamique à ceux d'une hausse marquée des prix dans presque toutes les régions du pays. Ces conditions devraient contribuer à soutenir la vigueur du marché canadien de l'habitation jusqu'à la fin de l'année », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction, Services immobiliers Royal LePage. « En ce début de deuxième semestre, nous prévoyons d'importantes augmentations des prix dans certaines régions de l'Ouest et d'autres, plus modestes, soit d'environ 5 %, dans les provinces du Centre et du Canada atlantique. »
M. Soper a ajouté : « Actuellement, la tendance la plus importante sur le marché immobilier au pays est l'intérêt extraordinaire que les Canadiens, d'un océan à l'autre, portent toujours à l'achat et à la vente de propriétés. Cette année, le nombre considérable de transactions sur le marché de l'habitation a largement dépassé les attentes. De plus, alors que nous amorçons le deuxième semestre, le marché continue d'afficher un dynamisme étonnant. »
La Saskatchewan compte maintenant parmi les marchés reconnus pour leur activité fébrile et la flambée des prix des propriétés. À Regina et à Saskatoon, le nombre record de maisons vendues au deuxième trimestre est attribuable au flot des anciens résidants de la province qui reviennent en Saskatchewan après avoir séjourné en Alberta, où le coût de la vie est plus élevé. Ces conditions devraient demeurer présentes sur ces marchés, mais à un rythme un peu plus modéré.
L'économie en plein essor de l'Alberta, riche en ressources, a continué à attirer les acheteurs dans la province; toutefois, l'activité et la flambée des prix observées à Calgary et à Edmonton au cours des dix-huit derniers mois ont commencé à afficher une certaine modération, et ces marchés devraient revenir à des conditions plus équilibrées d'ici la fin de l'année. Le fait le plus marquant à Calgary au cours du deuxième trimestre est la hausse appréciable du nombre de propriétés sur le marché; en effet, certains vendeurs ont décidé de profiter de l'augmentation de la valeur de leur maison. Ce nombre accru de propriétés à vendre, combiné à l'effet modérateur que des prix élevés exercent sur la demande, entraîne des conditions plus équilibrées et une stabilisation de la hausse du prix moyen des propriétés.
Au cours des prochains mois, les marchés des provinces du Centre du Canada devraient continuer à profiter de conditions équilibrées. Il faut toutefois s'attendre à hausses légèrement plus modestes, car nous amorçons le deuxième semestre, période traditionnellement plus calme. Une économie et un marché de l'emploi en plein essor, la croissance de la population ainsi que la reconnaissance du fait qu'investir dans l'immobilier est une bonne décision constituent des facteurs qui continueront d'attirer les acheteurs et feront augmenter la demande.
À Toronto, une hausse inhabituelle de l'activité pourrait être observée à l'automne, en raison de la réaction de certains acheteurs à l'augmentation proposée des droits de cession immobilière dans la région. En effet, certains acheteurs pourraient décider d'acheter avant que ces nouvelles mesures fiscales n'entrent en vigueur.
La croissance prévue dans le secteur pétrolier à St. John's, à Saint John et à Fredericton devrait se traduire par la création d'une multitude d'emplois dans le Canada atlantique et contribuer au maintien de la vigueur du marché dans l'Est du Canada, tout en compensant pour les pertes importantes d'ouvriers qualifiés qui ont migré vers l'Alberta.
M. Soper a ajouté : « Au cours du premier semestre, d'excellentes conditions économiques ont renforcé la confiance des consommateurs, et des prix abordables se sont traduits par une hausse de la demande dans l'ensemble du pays. Dans la plupart des provinces, le nombre de propriétés sur le marché était légèrement supérieur, d'une année sur l'autre, ce qui a permis de passer à un marché national plus équilibré. »
Parmi les types de propriétés étudiés dans le cadre du sondage, ce sont les bungalows individuels qui ont enregistré la plus forte hausse de prix moyen, qui a grimpé à 338 738 $ (15,4 %), suivis par les maisons standard à deux étages, dont le prix moyen a grimpé à 399 469 $ (13,2 %), et les appartements en copropriété standard, dont le prix moyen a atteint 238 784 $ (15,1 %), d'une année sur l'autre.
Sommaires régionaux
Au cours du deuxième trimestre, le marché de l'habitation a conservé sa vigueur à Halifax; on prévoit qu'il demeurera solide jusqu'à la fin de l'année. Ce sont surtout les premiers acheteurs qui ont stimulé l'activité du marché au cours du trimestre. Les propriétés de moins de 300 000 $ ont été les plus en demande.
À Moncton, on a observé une forte activité du côté des ventes; la diminution du nombre de propriétés sur le marché s'est traduite par une situation favorable pour les vendeurs. Les prix y sont demeurés abordables; c'est à Moncton que l'on observe les prix les plus abordables dans la province. Le marché devrait rester dynamique tout le reste de l'année. On prévoit également une légère augmentation des prix et une activité soutenue du côté des ventes.
À Saint John, une économie dynamique et un haut niveau de confiance des consommateurs ont contribué à stimuler l'activité du marché immobilier ainsi que l'augmentation du prix moyen des propriétés au cours du deuxième trimestre. Peu à peu, Saint John devient la capitale énergétique de la côte Est; une nouvelle raffinerie de pétrole y a été construite et d'autres projets, tels que la remise à neuf de la centrale nucléaire, devraient être réalisés dans un proche avenir.
À Charlottetown, le marché de l'habitation a enregistré un solide début de deuxième trimestre, puis il a commencé à afficher une activité plus modérée vers la fin de cette période, ce qui s'est traduit par des hausses modestes du prix moyen des propriétés. Les élections provinciales, qui ont marqué l'arrivée d'un nouveau gouvernement, ont contribué à la légère baisse d'activité au cours du trimestre. Le gel des évaluations pour une période de trois ans, imposé par le gouvernement, devrait aider à améliorer les conditions du marché.
À St. John's, l'activité est demeurée stable et les prix moyens des maisons ont augmenté au cours du deuxième trimestre, au moment où l'on a commencé à observer une pénurie de propriétés à vendre dans la ville. L'optimisme suscité par une économie dynamique et le niveau élevé de confiance des consommateurs a également pu s'appuyer sur l'enthousiasme généré dernièrement par l'annonce de la reprise du projet d'exploitation pétrolière Hebron-Ben Nevis dans la région, nouvelle attendue depuis longtemps. Les prix demeurent abordables, et tout semble indiquer que ce marché conservera son dynamisme.
À Montréal, la forte demande des acheteurs, qui a exercé des pressions à la hausse sur les prix et favorisé le dynamisme du marché, s'est traduite par un deuxième trimestre plus vigoureux que prévu. Avec un nombre de propriétés à vendre légèrement plus élevé comparativement à la même période l'an dernier, le marché a affiché des conditions plus équilibrées, favorisant moins les vendeurs. Ces derniers étaient nettement plus avantagés au cours des dernières années. Westmount continue d'attirer de jeunes professionnels et des baby-boomers qui apprécient le cachet et le caractère luxueux de ce quartier recherché. En raison de différents facteurs fondamentaux favorables, le marché de l'habitation à Montréal devrait demeurer dynamique jusqu'à la fin de l'année. Une confiance élevée des consommateurs, une forte demande ainsi qu'une économie florissante continueront à favoriser la demande et à garder le marché très actif.
À Toronto, le marché de la revente domiciliaire a connu un deuxième trimestre solide, marqué par une activité record ainsi que par une hausse du prix moyen des propriétés. Cette performance meilleure que prévue a été marquée par une très forte demande comblée de justesse, compte tenu du nombre de propriétés sur le marché. On a souvent observé des cas d'offres multiples sur le marché des maisons individuelles, ce qui s'est traduit par des périodes d'inscription moyennes plus courtes par rapport au trimestre comparable de l'an dernier. On prévoit d'ici la fin de l'année une activité encore forte, bien que plus modérée, sur le marché de l'habitation; de plus, l'augmentation du prix des propriétés s'annonce modeste.
Ottawa a conservé le titre de marché domiciliaire le plus stable au Canada, en raison d'une demande fixe pour un nombre comparable de propriétés à vendre, ce qui s'est traduit par une hausse modérée du prix moyen des propriétés. Au deuxième trimestre, on a observé une grande activité parmi tous les groupes d'acheteurs. Nombre de premiers acheteurs ont profité des taux d'intérêt relativement peu élevés. D'ici la fin de l'année, le marché de l'habitation à Ottawa devrait être aussi dynamique qu'il l'a été tout au cours du deuxième trimestre : fort et stable, avec une hausse modeste du prix moyen des propriétés et des conditions équilibrées.
À Winnipeg, le marché de l'habitation, effervescent pendant tout le deuxième trimestre, devrait le rester pour le reste de l'année. Les récentes élections au Manitoba ont entraîné une augmentation des dépenses du gouvernement, particulièrement dans les infrastructures, ce qui s'est traduit par la création de nombreux emplois et la revitalisation de plusieurs quartiers et, conséquemment, par une augmentation du nombre d'acheteurs. Le marché des appartements en copropriété demeure très actif à Winnipeg, car nombre de premiers acheteurs et de baby-boomers sont charmés par le fait que ce type d'habitation ne nécessite que peu d'entretien. Même si l'offre pour de nouvelles constructions de ce genre augmentera considérablement en 2007, la demande toujours très forte exercera des pressions sur le marché.
Regina a connu un marché de l'habitation en plein essor, soutenu par un marché de l'emploi extraordinaire et une économie diversifiée. Dans les provinces de l'Ouest, de récentes campagnes publicitaires très dynamiques, décrivant Regina comme une ville où il fait bon vivre, ont attiré de nombreux acheteurs. Un élément nouveau à Regina est la croissance rapide du marché des appartements en copropriété, type d'habitation devenu le favori des nouveaux acheteurs.
Avec des conditions fondamentales similaires à celles de Regina, le marché à Saskatoon a été fébrile au cours du deuxième trimestre; des hausses de prix encore plus considérables y ont été enregistrées. Un nombre très limité de propriétés à vendre et une très forte demande ont propulsé les prix à la hausse dans toutes les catégories d'habitation; on a observé une augmentation particulièrement élevée dans la catégorie des appartements en copropriété. Le rythme soutenu de l'activité et la hausse des prix ont également eu un effet d'entraînement sur les régions avoisinantes. Le marché de Swift Currant, traditionnellement moins actif, a profité d'une vague d'acheteurs de Saskatoon. Malgré la montée en flèche du prix moyen des propriétés, l'activité du marché, qui a commencé à se stabiliser à la fin du deuxième trimestre, devrait, pour le reste de l'année, se maintenir à un niveau un peu plus modéré, bien que très élevé.
À Calgary, la hausse du nombre de propriétés sur le marché, attribuable aux vendeurs qui ont profité de l'augmentation de la valeur de leur maison, s'est traduite par une hausse plus modeste des prix moyens, comparativement aux augmentations très marquées et à l'activité fébrile enregistrées l'an dernier. Des cas d'offres multiples ont encore été observés au cours du deuxième trimestre, mais beaucoup moins fréquemment qu'au cours des derniers mois. Les périodes d'inscription ont été légèrement plus longues comparativement à l'année dernière; en moyenne, les propriétés sont restées sur le marché pour une période plus longue de 35 %. Bien que l'on prévoie que le marché de Calgary demeurera fort jusqu'à la fin de 2007, il ne devrait pas bénéficier des mêmes conditions que celles observées pendant la majeure partie de 2006.
À Edmonton, le marché de l'habitation a connu un deuxième trimestre solide, marqué par des augmentations supérieures à 10 % des prix moyens des propriétés. Pendant presque tout le deuxième trimestre, la demande a surpassé l'offre, ce qui a entraîné de nombreux cas d'offres multiples. Le marché des appartements en copropriété a enregistré des gains considérables au cours du deuxième trimestre, au moment où de nouveaux projets sur le marché ont exercé une pression à la hausse sur les prix; entre autres, dans le secteur Riverbend/Terwilliger, le prix moyen d'un appartement en copropriété standard a augmenté de 100 %. Même si l'on prévoit une stabilisation du prix des propriétés au cours du prochain semestre, le marché de l'habitation devrait demeurer solide et dynamique pour le reste de l'année.
À Vancouver, on a observé comme à l'habitude un marché printanier vigoureux, où l'on a enregistré des ventes records en raison d'une augmentation soutenue de la demande. Le marché des appartements en copropriété a connu une activité intense au cours du deuxième trimestre, car les acheteurs préfèrent de plus en plus ce type d'habitation qui ne nécessite que peu d'entretien; toutefois, l'offre n'a pas suffi à la demande. La construction de nouveaux appartements en copropriété est limitée, car il n'y aura bientôt plus d'espaces libres pour de tels projets au centre-ville, ce qui limite le nombre d'unités sur le marché dans un avenir rapproché. Un niveau de confiance élevé des consommateurs, soutenu par la prospérité économique de Vancouver, devrait se traduire par une forte activité du marché de l'habitation pour le reste de l'année.
À Victoria, au cours du deuxième trimestre, on a enregistré une hausse du prix moyen des propriétés, attribuable notamment à un marché de l'emploi dynamique, à un niveau de confiance élevé des consommateurs ainsi qu'à un taux d'inflation modéré. Une demande constante a été observée dans toutes les catégories d'habitation; cependant, elle a été plus forte dans la catégorie des appartements en copropriété. Même si l'on a enregistré une augmentation du nombre de propriétés sur le marché au cours du deuxième trimestre, les cas d'offres multiples continuent de se produire à Victoria, où l'on observe des périodes d'inscription moyennes de 30 jours.
Sondage sur le prix des maisons au Canada, deuxième trimestre 2007 Prix moyens des propriétés
| Bungalow individuel standard | Maison standard à deux étages | Appartement en copropriété standard | ||||||
Marché | Moyenne T2 2007 | Moyenne T2 2006 | Variation(%) | Moyenne T2 2007 | Moyenne T2 2006 | Variation(%) | Moyenne T2 2007 | Moyenne T2 2006 | Variation(%) |
Halifax | 197 667 | 182 000 | 8,6 % | 227 000 | 198 333 | 14,5 % | 145 000 | 138 500 | 4,7 % |
Charlottetown | 147 000 | 145 000 | 1,4 % | 180 000 | 175 000 | 2,9 % | 100 000 | 98 000 | 2,0 % |
Moncton | 142 000 | 133 000 | 6,8 % | 142 000 | 133 000 | 6,8 % | - | - |
|
Fredericton | 155 000 | 155 000 | 0,0 % | 190 000 | 193 000 | -1,6 % | 130 000 | 125 000 | 4,0 % |
St. John's | 147 000 | 143 667 | 2,3 % | 206 667 | 206 000 | 0,3 % | 153 333 | 149 333 | 2,7 % |
Atlantique | 157 733 | 151 733 | 4,0 % | 189 133 | 181 067 | 4,5 % | 105 667 | 102 167 | 3,4 % |
Montréal | 223 864 | 211 160 | 6,0 % | 333 652 | 319 134 | 4,5 % | 201 694 | 191 308 | 5,4 % |
Ottawa | 303 083 | 285 917 | 6,0 % | 299 667 | 281 833 | 6,3 % | 191 667 | 178 167 | 7,6 % |
Toronto | 398 647 | 376 223 | 6,0 % | 517 659 | 474 766 | 9,0 % | 274 262 | 256 178 | 7,1 % |
Winnipeg | 207 750 | 185 700 | 11,9 % | 227 613 | 201 625 | 12,9 % | 117 260 | 107 065 | 9,5 % |
Regina | 204 000 | 143 250 | 42,4 % | 181 917 | 152 925 | 19,0 % | 118 300 | 94 500 | 25,2 % |
Saskatoon | 281 250 | 180 250 | 56,0 % | 305 000 | 196 500 | 55,2 % | 205 000 | 111 000 | 84,7 % |
Calgary | 459 889 | 371 200 | 23,9 % | 465 678 | 397 867 | 17,0 % | 300 078 | 235 567 | 27,4 % |
Edmonton | 374 143 | 253 857 | 47,4 % | 397 857 | 281 286 | 41,4 % |
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