Le nouveau rôle d'évaluation, qui sert de référence pour la préparation des comptes de taxes foncières, devrait refléter les prix du marché immobilier en 2011. Or, à cause de la vigueur de l'économie régionale, les prix ont subi de fortes augmentations depuis le rôle précédent, qui datait de 2008, autant dans le marché de la revente des résidences que dans celui des maisons neuves.
Gina Gaudreault, directrice générale de la Chambre immobilière de Québec, s'attend à une hausse moyenne de l'ordre de 25 % de la valeur des résidences.
« L'année 2008-2009 a été relativement active, mais encore plus 2009-2010 : on parle d'une augmentation d'environ 12 % du prix moyen d'une résidence unifamiliale. Globalement, pour les trois années qui vont influencer le nouveau rôle d'évaluation, on parle de 25,6 %. »
Il s'agit d'une hausse importante, mais c'est quand même moins que le 31 % d'augmentation du rôle d'évaluation précédent, qui reflétait le marché de 2008.
D'ailleurs, à la Chambre immobilière, on s'attend à ce que les augmentations annuelles de la valeur des résidences soient plus modestes au cours des prochaines années.
Rien à voir avec les taxes
Cela dit, de façon générale, les résidants de Québec ne doivent pas s'attendre à ce que leurs prochains comptes de taxes augmentent autant que la valeur de leurs propriétés.
Au cabinet du maire Régis Labeaume, sans confirmer quelque chiffre que ce soit, on dit que l'objectif est une hausse correspondante à l'inflation, qui se situe autour de 2,5 %. Les taux de taxation devront donc être rajustés en conséquence.