L'offre assure la stabilité en 2011 La limitation des offres a contribué à faire de la dernière décennie l'une des périodes les plus saines de l'histoire canadienne de l'immobilier, tenant le marché des grands centres à l'abri des hauts et des bas propres aux décennies précédentes, selon un rapport publié aujourd'hui par RE/MAX. Le Rapport-baromètre de RE/MAX sur l'habitation a compilé les rapports ventes-inscriptions nouvelles dans 18 centres importants du pays, de janvier 2000 à décembre 2010. Le rapport indique qu'un contexte parfois favorable aux vendeurs et parfois équilibré a prévalu durant la presque totalité de la période visée, engendrant d'importantes plus-values dans l'habitation. La seule exception est le moment où le marché a basculé en faveur des acheteurs, au cours de la seconde moitié de 2008 et au début de 2009. Cependant, une baisse des inscriptions au catalogue a permis de compenser la diminution de la demande et rétabli la stabilité. De 2000 à 2010, les hausses de prix moyennes ont oscillé entre un rendement annuel composé de 4,82 pour cent à London-Saint-Thomas et un sommet de 9,56 pour cent à Regina. Québec et le Grand Montréal ont connu des rendements respectifs de 9,2 et de 8,48 pour cent. La moyenne canadienne a été de 6,82 pour cent. Le marché de loin le plus serré du pays a été celui de Winnipeg, où les vendeurs ont dominé durant 85 pour cent du temps au cours de la décennie, suivi de ceux de Hamilton-Burlington (à 67 pour cent), de Regina (à 63,6 pour cent), de Kitchener-Waterloo (à 59,8 pour cent) et d'Edmonton (à 57,5 pour cent). « Il ne fait aucun doute que la hausse constante des prix depuis 10 ans est largement attribuable à une offre limitée, mais l'histoire nous enseigne qu'une croissance exceptionnelle, reposant sur des bases solides, est salutaire », affirme le vice-président directeur de RE/MAX Québec, Sylvain Dansereau. Il ajoute : « On s'inquiète seulement quand les assises ne permettent pas de justifier la trajectoire. Les marchés canadiens de l'immobilier suivent le sens commun. Les marchés québécois, notamment, ont connu des performances exceptionnelles depuis 2000, fortifiés par la sécurité d'emploi, la faiblesse des taux d'intérêt et une confiance grandissante dans la propriété domiciliaire. La prochaine décennie devrait aller dans le même sens, l'offre jouant toujours un rôle décisif. » Dès le départ, bon nombre de centres-villes ont déjà constaté une activité immobilière accrue, où les accédants à la propriété forment la vaste majorité des acquéreurs, suivis de près par les acheteurs de maisons à un cran supérieur. Les marchés québécois suivent la tendance. La demande et l'offre sont actuellement assez stables dans la plupart des régions, mais le regain d'activité habituel du printemps devrait maintenir le marché en parfait équilibre durant les jours et mois à venir. Il pourrait cependant y avoir des exceptions à la règle. On s'attend que les plus importants marchés du pays - les agglomérations de Montréal, Toronto et Vancouver - subissent une baisse générale d'inscriptions dès le début du deuxième trimestre. Deux centres, Terre-Neuve-et-Labrador et Kelowna, sont encore bien ancrés dans un marché acheteur. « L'offre a toujours été la carte maîtresse », affirme le vice-président directeur de RE/MAX Ontario et Canada atlantique, Michael Polzler. « Son rôle est primordial, mais quelques autres facteurs vont faire progresser l'immobilier au Canada, dont la rareté du sol, la densification, l'immigration, le courant de dépenses d'infrastructure et d'investissement, le relèvement des marchés monétaires et la relance économique. La menace d'une hausse des taux d'intérêt et les modifications au financement hypothécaire pourraient aussi entraîner une effervescence jouant sur la hausse des prix au cours des prochaines semaines. Néanmoins, les rendements seront plus modestes en 2011 qu'ils ne l'ont été durant la dernière décennie. » L'Ouest canadien a enregistré certains des meilleurs taux de rendement de l'immobilier au cours de la période de 11 ans. Pendant que Regina affichait le taux de croissance le plus élevé (9,56 pour cent), Edmonton (9,25 pour cent), Saskatoon (9,2 pour cent), Winnipeg (9,01 pour cent), Kelowna (8,42 pour cent), le Grand Vancouver (7,8 pour cent), Calgary (7,7 pour cent) et Victoria (7,59 pour cent) ont tous dépassé la moyenne canadienne. Le Québec a connu des rendements aussi importants. Dans un contexte de marché équilibré et ferme durant presque toute la décennie, la valeur des maisons à Québec et à Montréal a augmenté respectivement de 9,2 et de 8,48 pour cent sur une base annuelle actualisée. Les hausses ont été plus modestes en Ontario et dans le Canada atlantique, à l'exception de Terre-Neuve-et-Labrador où les valeurs ont grimpé en moyenne de 8,14 pour cent. En Ontario, Ottawa a pris la tête en termes de hausse de prix, suivi de Hamilton-Burlington avec six pour cent, Kitchener-Waterloo avec 5,69 pour cent, le Grand Toronto avec 5,35 pour cent et London-Saint-Thomas avec 4,82 pour cent. « L'amélioration générale de l'économie, la baisse du taux de chômage et l'augmentation de la confiance des consommateurs ont stimulé les achats immobiliers depuis novembre », déclare le vice-président directeur régional de RE/MAX de l'Ouest canadien, Elton Ash. « Même si les chiffres des ventes devraient être un peu plus faibles que durant la surchauffe de 2010, on prévoit que les valeurs immobilières vont encore augmenter sur les marchés canadiens en 2011, la plupart du temps directement à cause de niveaux d'inscriptions plus faibles. » Aussi impressionnantes qu'elles soient, les statistiques n'expliquent pas tout à elles seules. Les profits engrangés durant la dernière décennie témoignent de la vigueur prodigieuse du marché de l'immobilier résidentiel canadien. En tenant compte des catastrophes naturelles et humaines intervenues durant la période - le SRAS, les incendies de forêt, le verglas, septembre 2011, la récession - les performances du secteur immobilier deviennent encore plus significatives. Ce fut une composante importante et constante de la croissance économique et de la consommation, qui a par conséquent contribué à tirer le pays du plus mauvais pas de l'histoire récente, sa nature robuste attirant les investissements à long terme. RE/MAX est l'entreprise immobilière numéro un au Canada, avec plus de 18 000 agents immobiliers répartis dans plus de 690 franchises indépendantes et bureaux au pays. Le réseau de franchises RE/MAX, qui en est aujourd'hui à sa 38e année d'existence, est une organisation immobilière d'envergure mondiale, en activité dans près de 80 pays. Plus de 6 300 franchises dans lesquelles œuvrent plus de 92 000 agents immobiliers. Les courtiers RE/MAX sont des chefs de file de l'industrie en fait de professionnalisme, d'expérience et de production. Ils offrent des services immobiliers dans les secteurs de la résidence, du commerce, du référencement et de la gestion de patrimoine. Pour plus d'information, visitez le www.remax.ca.
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