Selon les statistiques publiées par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles désaisonnalisées à l'échelle nationale s'élevaient à 42 799 logements en février 2010, accusant un recul de 1,5 p. 100 par rapport à janvier. L'activité était en baisse notamment à Vancouver, mais les pertes ont été largement compensées par les gains importants enregistrés à Toronto. Les ventes ont également chuté dans bon nombre d'autres marchés de l'habitation en Colombie-Britannique. Parce que les marchés résidentiels ailleurs au pays n'ont pas enregistré de gains importants, les ventes à l'échelle nationale n'ont accusé qu'un léger recul.
"Il est possible que les Jeux Olympiques d'hiver aient eu une incidence sur les ventes répertoriées en Colombie-Britannique en février, donc nous surveillerons de près l'activité enregistrée dans cette province en mars.", a fait constater le président de l'ACI, Dale Ripplinger. "On s'attend que l'activité demeure élevée en Ontario et en Colombie-Britannique au cours du premier semestre de l'année, puisque les acheteurs tenteront d'accéder au marché avant l'introduction de la TVH et la hausse anticipée des taux d'intérêt."
D'un bout à l'autre du pays, les ventes résidentielles réelles (non corrigées)) s'élevaient à 36 275 logements en février, ce qui représente une hausse de 44 p. 100 comparativement au même mois l'an dernier. L'Ontario et le Québec ont atteint de nouveaux sommets en février. Les gains annuels réalisés à l'échelle nationale étaient plus modérés que ceux qui ont été enregistrés au cours des trois mois précédents. Vu qu'il y aura bientôt un an depuis que nous avons été plongé dans une récession et que le marché résidentiel canadien de la revente a repris par la suite, on s'attend que l'écart d'une année à l'autre continue à se rétrécir.
Le prix moyen de toutes les maisons vendues par le biais des systèmes MLS(R) des chambres immobilières en février 2010 s'élevait à 335 655 $, ce qui représente une hausse de 18,2 p. 100 par rapport à l'année précédente. Comme c'était le cas pour les ventes, ces gains étaient plus modestes qu'ils ne l'étaient au cours des quatre mois précédents, et on prévoit que les gains réalisés en un an s'estomperont davantage au cours de l'année.
La tendance des prix est comparable à celle du prix moyen pondéré à l'échelle nationale, mais cette dernière est moins spectaculaire. Le prix moyen pondéré à l'échelle nationale compense les fluctuations des ventes à l'échelle provinciale en tenant compte du nombre proportionnel de logements qui appartiennent à des propriétaires privés. En février 2010, il a augmenté de 15,6 p. 100 en un an.
En février, le prix moyen résidentiel dans les principaux marchés canadiens a progressé de 18,7 p. 100 en douze mois. Suivant l'exemple du prix moyen national, la tendance des prix est semblable mais moins dramatique pour le prix moyen pondéré des marchés principaux, qui a augmenté de 14,7 p. 100 par rapport aux niveaux rapportés en février 2009.
En février, le nombre de nouveaux mandats désaisonnalisés inscrits aux systèmes MLS(R) des chambres immobilières à la grandeur du Canada a augmenté de 2,4 p. 100 d'un mois à l'autre, s'élevant à 73 849 logements, soit le plus haut niveau depuis octobre 2008. On a enregistré des hausses du nombre de mandats pendant cinq mois consécutifs, et cela a fait grimper les mandats de 16,3 p. 100 au-dessus des résultats répertoriés en septembre dernier, lorsqu'ils avaient accusé un recul qui ne s'était pas vu depuis la fin de 2005. À l'exemple des ventes, les nouveaux mandats enregistrés en février 2010 étaient en hausse, notamment en Ontario, tandis qu'ils étaient en baisse surtout en Colombie-Britannique. Le nombre réel (non corrigé) de nouveaux mandats résidentiels s'élevait à 71 197 en février, soit une hausse de 10,8 p. 100 par rapport à l'année précédente.
La forte demande en logements sur le marché de la revente continue à faire baisser les inventaires; cependant l'offre se rétrécit moins rapidement en raison des ventes en perte de vitesse et des nouveaux mandats à la hausse notés depuis quelques mois. On a inscrit 188 334 maisons à vendre sur les systèmes MLS(R) des chambres immobilières canadiennes à la fin de février 2010, ce qui représente un recul de 15.4 p. 100 comparativement à l'année dernière. Cela représente depuis août 2009 la baisse annuelle la moins importante du nombre de mandats en vigueur.
Le nombre réel de mois d'inventaire (non corrigé des variations saisonnières) s'élevait à 5,2 mois, soit un niveau de beaucoup inférieur à l'année précédente (8,8 mois), mais il est à égalité avec les résultats de février 2008 et légèrement plus élevé qu'il ne l'était en février, durant la période de 2004 à 2007. Le nombre de mois en inventaire désigne le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre l'inventaire actuel au taux de ventes actuel.
Après dessaisonalisation, les mois d'inventaire ont augmenté à l'échelle nationale pour le troisième mois d'affilée. En février 2010, les mois d'inventaire s'élevaient à 4,7 mois, soit une légère hausse par rapport à 4,5 mois noté au cours du mois précédent, et 4,3 mois en décembre 2009.
"Les marchés de l'habitation reprennent l'équilibre", a affirmé l'économiste en chef de l'ACI", Gregory Klump. "Bon nombre des principaux marchés favorisent les propriétaire-vendeurs en raison d'un écart d'inventaire négatif ; cependant, l'offre de logements augmente. On prévoit que l'offre poursuivra sa tendance à la hausse et que cela permettra de dissiper la vapeur sur les marchés de l'habitation à mesure que l'année avancera."
VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que contient le présent communiqué représentent les données sur les ventes MLS(R) enregistrées le mois précédent dans les principaux marchés et à la grandeur du pays. L'Association canadienne de l'immeuble avait publié ces renseignements précédemment dans des documents distincts.
L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.
Le MLS(R) est un système de commercialisation coopératif exploité seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximum des propriétés à vendre.