Les Canadiens sont actuellement moins enclins à acheter une maison qu'ils ne l'étaient au plus fort de la pandémie, et les Québécois sont parmi ceux qui sont les moins susceptibles de devenir propriétaires (60 %), selon le dernier sondage de la Banque Scotia sur le logement.
Dans le contexte économique actuel, les Canadiens sont deux fois plus nombreux qu'en 2020, première année de la pandémie où l'incertitude était à son comble, à repousser leur plan d'achat d'une propriété. Parmi les Canadiens interrogés en 2022, 43 % ont dit avoir suspendu leur projet. Cette proportion était de 33 % en 2021 et de 20 % en 2020.
Les inquiétudes liées au coût de la vie, à la hausse des taux d'intérêt, à l'instabilité du marché et à l'incertitude économique ont découragé la plupart des jeunes de la génération Y dans leur projet d'accession à la propriété. Une forte majorité (90 %) des Canadiens âgés de 18 à 34 ans croient que les prix de l'immobilier continueront d'augmenter au cours des 12 prochains mois, et 62 % d'entre eux disent attendre que les prix de l'immobilier baissent avant d'acheter. Plus de la moitié des jeunes de la génération Y (56 %) affirment que la conjoncture économique a eu des conséquences financières négatives pour eux, et ont décidé de mettre leur projet d'achat de maison sur pause.
Malgré l'assouplissement des restrictions sanitaires et le retour au travail des employés, les conditions du marché ont incité encore plus de Canadiens à s'éloigner des grandes villes pour en avoir plus pour leur argent (35 % en 2022 contre 29 % en 2021). Ce phénomène est plus marqué chez les jeunes Canadiens, dont la moitié envisagent de quitter la ville pour trouver plus grand.
« Il n'est pas étonnant, dans un contexte de hausse du coût de la vie, de pénurie de logements et d'augmentation de la demande, que les Québécois aient l'impression que la propriété est hors de leur portée, indique Vincent Déziel, vice-président régional, Est du Canada à la Banque Scotia. Ils doivent savoir qu'ils ne sont pas seuls. Beaucoup d'autres sont dans la même situation, et c'est pourquoi de plus en plus de gens cherchent à obtenir les conseils avisés d'une personne qualifiée. »
Le marché ne montrant aucun signe de ralentissement, de plus en plus de propriétaires choisissent de ne pas bouger et d'investir dans leur propriété actuelle. D'après le sondage, 59 % des Canadiens préféreront rénover leur maison plutôt que d'en acheter une autre en 2022, contre 56 % au plus fort de la pandémie en 2020.
- Par rapport aux deux dernières années, un moins grand nombre de personnes veulent acheter une nouvelle maison pour y vivre (15 % en 2022, contre 17 % en 2021 et 18 % en 2020).
- Près de neuf résidents du Québec sur dix (89 %) n'ont pas l'intention d'acheter une nouvelle maison et de vendre leur maison actuelle, comparativement à 81 % des résidents de l'Ontario et à 82 % des résidents de l'Alberta.
- La plupart des propriétaires (59 %) prévoient faire des rénovations dans leur maison actuelle au cours des deux prochaines années, tandis que seulement 15 % d'entre eux prévoient acheter une nouvelle maison ou vendre leur maison actuelle, et 10 % prévoient acheter un immeuble de placement ou une maison secondaire.
- La majorité des Canadiens sondés (87 %) croient que les prix de l'immobilier continueront d'augmenter au cours des 12 prochains mois. Les résidents du Québec de cet avis sont plus nombreux (89 %) que les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan (85 %) et de l'Ontario (86 %).
- Les Québécois sont plus ouverts, dans une proportion de 70 %, à recevoir de l'information de leur banque sur la façon de se préparer à la hausse imminente des taux d'intérêt que leurs compatriotes de la Colombie-Britannique (57 %), de l'Alberta (55 %), du Manitoba et de la Saskatchewan (57 %), de l'Ontario (55 %) et des provinces de l'Atlantique (59 %).
- La majorité des Québécois (89 %) croient que le prix des maisons continuera d'augmenter au cours des 12 prochains mois, comparativement à 86 % des Ontariens.
- Un peu plus de la moitié (51 %) des jeunes de la génération Y indiquent que le risque d'une hausse des taux d'intérêt les a forcés à mettre leur projet d'achat de maison sur pause.
- Plus de Canadiens (35 %) que l'an dernier (29 %) envisagent de déménager hors de la ville afin d'en avoir plus pour leur argent.
- Les résidents de l'Ontario (39 %) sont plus nombreux à envisager la possibilité de déménager ou d'acheter une maison hors de la ville pour en avoir plus pour leur argent que les résidents de l'Alberta (29 %), du Manitoba et de la Saskatchewan (29 %), et du Québec (31 %).
1. Rencontrez un conseiller hypothécaire, qui pourra vous aider à concilier vos aspirations immobilières et vos autres objectifs financiers dans votre plan financier général.
2. Faites des recherches et demandez à votre conseiller de vous renseigner sur les solutions hypothécaires qui s'offrent à vous et qui peuvent présenter des avantages dans le contexte économique actuel. Une solution de financement qui peut répondre à l'évolution de vos besoins, comme le programme Crédit intégré ScotiaMD* (CIS), pourrait s'avérer profitable. Ce programme permet de diviser votre prêt hypothécaire en deux parties, l'une à taux variable et l'autre à taux fixe. En profitant d'autres solutions de crédit, comme la Ligne de crédit ScotiaMD, vous gagnerez en souplesse et pourrez mieux gérer vos finances compte tenu du nouveau contexte pour les taux d'intérêt.
3. Déterminez vos coûts fixes. Si vous envisagez l'achat d'une propriété, déterminez combien il vous en coûtera réellement, en incluant les frais de clôture, les frais juridiques, la mise de fonds, les assurances, et l'incidence d'une hausse des taux sur vos mensualités. Si vous voulez faire des rénovations, assurez-vous de calculer tous les frais associés et d'obtenir un devis qui tient compte des prix des matériaux et de la main-d'œuvre sur le marché actuel.
4. Tenez compte des coûts inattendus associés à l'achat d'une propriété. Même si vos calculs prévoient des coûts et des dépenses fixes, il se peut que vous ayez besoin de fonds supplémentaires pour finir le sous-sol, agrandir ou faire des rénovations imprévues. Renseignez-vous sur les solutions de financement résidentiel qui vous permettront d'atteindre vos objectifs financiers, aujourd'hui et dans l'avenir. Une solution de financement comme le programme CIS peut vous permettre d'accroître votre pouvoir d'emprunt à mesure que vous remboursez votre prêt hypothécaire, et ce, sans avoir à refinancer votre prêt.
5. Obtenez une préapprobation en prenant un rendez-vous avec un conseiller hypothécaire ou en procédant entièrement en ligne sur le portail eHOME1. La préapprobation est importante, car elle vous permettra d'avoir une idée de votre budget avant d'entreprendre le processus d'achat.
6. Renseignez-vous! Visitez le Centre Conseils+ pour obtenir d'autres conseils pour savoir ce qui se passe actuellement sur le marché immobilier canadien et comment cela pourrait influencer votre démarche d'achat.
MD Marque déposée de La Banque de Nouvelle-Écosse.
*Toutes les demandes sont assujetties aux exigences de la Banque Scotia en matière de crédit, de prêts hypothécaires résidentiels et de montants d'emprunt maximum autorisés. Certaines conditions s'appliquent. Certaines solutions de prêts hypothécaires pourraient ne pas être admissibles au CIS.
1 Toutes les demandes de prêt hypothécaire sont assujetties aux exigences de la Banque Scotia en matière de crédit, de prêts hypothécaires résidentiels et de montants d'emprunt maximums autorisés. Les demandes de transfert ne peuvent pas être traitées par eHOME au Québec. Cliquez ici pour en savoir plus sur nos autres offres de transfert.