Nous avons la mémoire courte. La SCHL a annoncé récemment que le taux d'inoccupation des logements de la région métropolitaine de Montréal (des immeubles privés de 3 logements ou plus), connaîssait une cinquième hausse consécutive, pour atteindre en 2006, 2,7 %.
Les cycles sont là aussi dans l'immobilier. La région de Montréal a subi un taux d'inoccupation de 5,9 % en 1997 pour entreprendre une pente descendante jusqu'à 0,6 % en 2001. C'est le plus bas taux qu'on aura connu et la remontée s'est faite graduellement depuis pour pouvoir sûrement dépasser les 3 % au cours des prochains mois.
Les membres de l'APQ ont assisté nombreux à la dernière rencontre de propriétaires qui se tenait à l'Auberge Universel à Montréal, alors que le principal conférencier était l'analyste de marché de la SCHL, M. Paul Cardinal.
Au niveau provincial, le taux évalué de la SCHL suite à son enquête annuelle, est de 2,5 % en 2006, soit un peu plus bas que celui de la région de Montréal. Par contre, dans les principales régions métropolitaines du Québec, les taux varient assez fortement. Québec, Sherbrooke, et Trois-Rivières, ont des taux les plus bas, soit 1,5 %, 1,2 %, 1,0%, respectivement.
C'est Gatineau qui bat les records avec 4,2 % et le Saguenay suit de très près avec 4,1 %.
Ailleurs au Canada, les principales régions métropolitaines affichent des taux de 3,2 % (le plus élevé) pour Halifax, et c'est Calgary qui a le plus bas taux, soit 0,5 %.
Deux autres conférenciers étaient au programme de la soirée: Me Robert Soucy, conseiller juridique à l'APQ qui a rappelé les règles à suivre pour les modifications au bail; et Me Martin Messier, le président de l'APQ, qui a informé les membres sur les hausses de loyer suggérées pour 2007 tout en abordant plusieurs points légaux qui touchent de près l'habitation au Québec.
Légende de la photo: Me Robert Soucy, Me Martin Messier, M. Paul Cardinal.