Faits saillants :
- Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont augmenté de 3,6 % d'avril à mai.
- Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 2,6 % inférieures aux résultats atteints en mai 2012.
- Le nombre de maisons nouvellement inscrites a augmenté de 1,9 % entre avril et mai.
- Le marché résidentiel canadien reste fermement en position d'équilibre.
- Le prix de vente moyen au Canada a accusé une hausse de 3,7 % d'une année à l'autre en mai.
- L'Indice des prix des propriétés MLS® a augmenté de 2,3 % d'une année à l'autre en mai.
Le nombre de ventes de maisons conclues par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières et d'autres systèmes d'inscription coopératifs au Canada a augmenté de 3,6 % d'un mois à l'autre en mai 2013, soit la hausse mensuelle la plus importante en presque deux ans et demi.
La hausse a ramené les ventes nationales presqu'au niveau où elles se trouvaient au moment de l'entrée en vigueur des nouveaux règlements hypothécaires l'été dernier, ce qui marque la première augmentation digne de mention au cours des neuf derniers mois.
Les ventes résidentielles se sont améliorées dans les deux tiers des marchés locaux en mai. Cette liste comprend presque tous les grands marchés urbains, y compris le Grand Vancouver, Calgary, Edmonton, Winnipeg, le Grand Toronto, Hamilton-Burlington, Kitchener-Waterloo, Ottawa, Montréal et Halifax-Dartmouth.
« Bien que les ventes se soient améliorées durant la même période parmi la vaste majorité des marchés locaux en mai, il n'en demeure pas moins que les transactions immobilières s'effectuent à l'échelle locale», fait savoir la présidente de l'ACI, Laura Layser. « Votre courtier ou agent immobilier est votre meilleure ressource pour comprendre l'évolution du marché dans lequel vous vivez ou souhaitez vivre. »
« Jusqu'à récemment, les tendances mixtes des ventes au pays, une fois regroupées, avaient constamment abouti à une tendance nationale stable », fait remarquer l'économiste en chef de l'ACI, Gregory Klump. « La différence en mai est que les ventes se soient améliorées dans de si nombreux marchés en même temps. »
« L'essor des données sur le marché de la revente au Canada vient s'ajouter à une série d'indicateurs économiques optimistes qui ont dépassé les attentes au cours des dernières semaines. Il est important de ne pas accorder une trop grande importance aux données d'un seul mois, mais en examinant ces données avec d'autres indicateurs économiques publiés récemment, les résultats du marché résidentiel de la revente au Canada fournissent des preuves supplémentaires de la tendance au raffermissement grandement anticipée de l'économie canadienne. »
Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont baissé de 2,6 % par rapport à mai 2012; les transactions ont chuté d'une année à l'autre dans environ 60 % des marchés locaux.
Le nombre de maisons nouvellement inscrites a grimpé de 1,9 % d'un mois à l'autre en mai. Les nouvelles inscriptions ont augmenté dans environ les deux tiers des marchés locaux, notamment dans les régions hors de la RMR du Québec, ainsi que des hausses dans la vallée du Fraser, Edmonton, Winnipeg et le Grand Toronto.
Grâce à la hausse supérieure des ventes par rapport à celle des nouvelles inscriptions, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a augmenté à l'échelle nationale, passant de 50,6 % en avril à 51,4 % en mai. Cette mesure demeure fermement ancrée en territoire équilibré depuis le début de 2010, et se maintient tout près de 50 % depuis août 2011. Selon le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, qui se situe entre 40 % et 60 %, deux tiers des marchés locaux étaient équilibrés en mai.
Le nombre de mois d'inventaire est une autre importante mesure de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de ventes actuel.
À l'échelle nationale, le nombre de mois d'inventaire se situait à 6,4 mois à la fin de mai 2013. Cela indique que le marché du logement canadien s'est raffermi légèrement par rapport aux résultats de 6,6 mois notés à la fin d'avril. Les provinces où le nombre de mois d'inventaire a baissé sont : la Colombie-Britannique, l'Alberta, l'Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse.
Au pays, le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues en avril 2013 s'élevait à 388 910 $, soit une hausse de 3,7 % par rapport aux résultats obtenus au cours du même mois l'année dernière.
Depuis presque deux ans maintenant, la baisse des ventes dans le Grand Vancouver a exercé un effet à la baisse sur le prix moyen national. Mai 2013 marque un départ de cette tendance puisque les ventes dans le Grand Vancouver ont fait grimper le prix moyen national pour la première fois depuis août 2011.
Contrairement au prix moyen, l'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes. Pour cette raison, il est un meilleur indicateur des tendances du prix des propriétés au Canada.
Ce mois-ci, Ottawa se joint à l'IPP MLS®. Par suite de cet ajout, l'indice comprend dorénavant les données de huit chambres immobilières (le Grand Vancouver, la vallée du Fraser, Calgary, Regina, Saskatoon, le Grand Toronto, le Grand Montréal et maintenant Ottawa), ce qui représente environ 50 % du marché de la revente au Canada.
Les indices composés et globaux de l'IPP MLS® ont augmenté de 2,3 % d'une année à l'autre en mai, soit une légère hausse par rapport à 2,2 % enregistré en avril. Bien que cette hausse soit venue interrompre la série de baisses enregistrée d'une année à l'autre au cours des onze derniers mois, c'était tout de même le taux de croissance du prix le plus lent en plus de deux ans, à l'exception des résultats légèrement inférieurs en mars et avril 2013.
Le taux de croissance des prix d'une année à l'autre a progressé dans tous les types de propriétés de référence que couvre l'indice. Les hausses des prix sont demeurées vigoureuses parmi les maisons unifamiliales à un étage (2,8 %), suivies des maisons en rangée (1,9 %) et des appartements (1,1 %).
La croissance des prix d'une année à l'autre de l'IPP MLS® variait dans les marchés pris en compte par l'indice.