Selon l’Enquête sur les logements locatifs réalisée au printemps par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le taux d’inoccupation moyen des immeubles d’initiative privée comprenant trois logements et plus s’établissait à 2,9 % en avril dans les centres urbains (10 000 habitants et plus) du Québec. La faible variation du taux nominal en regard de celui enregistré au printemps 2013 (-0,2 point) n’est pas significative sur le plan statistique.
« La stabilité du taux d’inoccupation découle d’une hausse proportionnelle de l’offre et de la demande. Du côté de l’offre, les enquêtes mensuelles des mises en chantier de la SCHL témoignent en effet de l’arrivée sur le marché de nouveaux ensembles d’appartements locatifs. Du côté de la demande, sa hausse a certainement été soutenue par une moindre accession à la propriété, comme en témoignent les statistiques du marché de la revente», affirme Kevin Hughes, économiste régional à la SCHL pour le Québec.
Toutes les régions métropolitaines de recensement (RMR), à l’exception des régions de Gatineau et de Saguenay, ont enregistré une stabilité sur le plan statistique. La RMR de Québec a enregistré le taux d’inoccupation le plus faible (1,8 %) alors que la RMR de Gatineau affichait le taux le plus élevé (5,8 %). En ce qui a trait aux autres agglomérations urbaines, l’enquête rapporte une hausse du taux dans les agglomérations de 10 000 à 49 999 habitants et une stabilité du côté des agglomérations de 50 000 à 99 999 habitants (voir tableau).
Le loyer moyen se chiffre à 709 $ pour les appartements de deux chambres. Pour ce qui est des RMR, il oscille entre 562 $ et 766 $. Quant aux autres agglomérations urbaines, il se situe dans la partie inférieure de cet intervalle. La variation estimative du loyer moyen pour l’ensemble de la province se chiffrait à 2,3 % en avril 2014.