Selon l’Enquête sur les logements locatifs réalisée au printemps par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le taux d’inoccupation moyen des
immeubles d’initiative privée comprenant trois logement s et plus s’établissait à 2,2% en avril dans les centres urbains (10 000 habitants et plus) du Québec. Le repli de 0,2 point par rapport à la même période l’an dernier, n’était pas significatif sur le plan statistique.
Ce résultat est en grande partie attribuable à l’influence de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal - dont l’univers représente les deux tiers du parc locatif de la province – mais aussi aux autres régions de la province.
À l’exception de la région de Saguenay, l’enquête ne révèle pas de mouvements de forte ampleur au niveau des RMR. En ce qui a trait aux autres agglomérations urbaines, l’enquête rapporte un taux légèrement supérieur (2,8 %) dans les agglomérations de 10 000 à 49 999 et un taux de 3,1 % du côté des agglomérations de 50 000 à 99 999 habitants.
Encore cette année, le portrait du marché selon la taille du logement demeure assez uniforme dans la province et n’a pas beaucoup changé depuis plusieurs années : le marché est plus serré dans le segment des grands appartements. En effet, le taux d’inoccupation est notablement plus faible du côté des appartements de deux et de trois chambres (2,0 % et 1,6 % respectivement) que pour les studios (3,7 %). Cela étant, même si les taux n’ont pas significativement changé depuis le printemps dernier, l’écart entre ces segments s’amenuise.
Le loyer moyen se chiffre à 677 $ pour les appartements de deux chambres. Pour ce qui est des RMR, le loyer moyen oscille entre 543 $ et 731 $. Quant aux autres agglomérations urbaines il se situe dans la partie inférieure de cet intervalle. Le portrait des loyers par taille de logement est congruent avec la disponibilité relative. L’enquête montre souvent que le loyer moyen grimpe d’environ 100 $ avec l’ajout d’une chambre à coucher.
« À l’instar du passé récent, la stabilité des taux d’inoccupation à travers la province reflète des niveaux d’offre et demande qui sont demeurés inchangés. Du côté de l’offre, elle fut encore faible, les promoteurs immobiliers préférant le segment de la copropriété. Du côté de la demande, une immigration soutenue a fait contrepoids à un marché du travail moins robuste pour les jeunes », affirme Kevin Hughes, économiste régional à la SCHL pour le Québec.
À l’instar de la province, les mêmes facteurs clés se sont traduits par une stabilité du taux d’inoccupation dans la région métropolitaine de Montréal : il est passé de 2,5 % en avril 2011 à 2,2 % en avril 2012. Les grands appartements restent les plus populaires. En effet, le taux d’inoccupation des studios était plus élevé (3,9 %) que celui observé dans les logements comportant un nombre plus important de chambres (2,2 % pour ceux d’une chambre, 2,0 % pour ceux de deux chambres et 1,2% pour ceux de trois chambres). Pour sa part, le loyer moyen des logements de deux chambres se chiffrait à 708 $ en avril 2012.
Dans la RMR de Québec, le taux d’inoccupation est resté également stable ce printemps. Il s’est établi à 0,7 %. C’est aussi le cas pour les appartements d’une chambre ou plus. Toutefois, du côté des studios, le marché s’est resserré puisque l’inoccupation est passée de 3,0 % au printemps 2011 à 0,9 % en avril de cette année. Toutefois, il y aura vraisemblablement plus de mouvements cette année puisque le taux de disponibilité a augmenté pour atteindre 4 %, ce qui signifie qu’en moyenne quatre appartements sur 100 étaient disponibles à la location en avril, comparativement à 2,8 l’année précédente. Le loyer moyen d’un appartement de deux chambres atteignait 725 $/mois ce printemps.
Le taux d’inoccupation est demeuré relativement stable dans la région de Gatineau entre 2011 et 2012, puisqu’il est passé de 2,2 à 2,1 % d’une année à l’autre. Ce résultat traduit aussi la situation par taille de logements, où la proportion de logements inoccupés est restée pratiquement inchangée.
Cette stabilité du marché locatif résulte du fait que l’offre et la demande d’appartements locatifs ont connu une augmentation similaire au cours de la dernière année. Pendant que le stock d’unités locatives progressait d’environ 2 %, la demande continuait d’être alimentée par les nombreux nouveaux arrivants dans la région.
À Sherbrooke le taux d’inoccupation se chiffrait à 3,6 %. Il est demeuré stable par rapport à l’année précédente (3,7 % en avril 2011). Il s’agit du deuxième taux d’inoccupation le plus élevé des RMR après Trois-Rivières. Par ailleurs, le taux de disponibilité se chiffre à 8 %, le plus élevé des RMR, indiquant qu’une proportion plus élevée de locataires ont indiqué qu’ils ne renouvelleront pas leur bail.
Le loyer moyen est passé de 577 $ à 581 $ en avril 2012. Étant donné que le taux d’inoccupation se relâche depuis quelques années, il n’est pas surprenant d’observer un ralentissement de la hausse des loyers.
La situation de l’ensemble du marché locatif est demeurée stable dans la RMR de Trois-Rivières (taux d’inoccupation de 3,8 %). En avril 2012, les logements plus spacieux sont ceux qui affichaient les conditions les plus tendues. Ainsi, la proportion de logements vacants a atteint 2,6 % pour les appartements de 3 chambres et plus, 3,7 % pour les appartements de deux chambres et 4,4 % pour les appartements d’une chambre. Les hausses de loyers ont été le reflet de ces conditions moins tendues. En avril 2012, la variation estimative* du loyer moyen des appartements s’est ainsi établie à 1,9 %. Le loyer moyen des appartements a attein t 543 $ pour les appartements de deux chambres.
Passant de 1,9 % au printemps de 2011 à 0,7 % cette année, le taux d’inoccupation de la région de Saguenay est la seule à enregistrer une variation significative. Seule la catégorie des appartements d’une chambre affiche une certaine disponibilité. Ce resserrement est observable dans tous les segments de marché et est attribuable à une progression relativement forte de la demande des jeunes travailleurs et des locataires retraités. Du côté de l’offre, elle fut limitée par un net ralentissement de la construction depuis 2010. Quant au loyer moyen, il se chiffre à 553 $ pour les appartements de deux chambres. Une hausse récente des mises en chantiers contribuera à réduire la tension sur ce marché.
immeubles d’initiative privée comprenant trois logement s et plus s’établissait à 2,2% en avril dans les centres urbains (10 000 habitants et plus) du Québec. Le repli de 0,2 point par rapport à la même période l’an dernier, n’était pas significatif sur le plan statistique.
Ce résultat est en grande partie attribuable à l’influence de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal - dont l’univers représente les deux tiers du parc locatif de la province – mais aussi aux autres régions de la province.
À l’exception de la région de Saguenay, l’enquête ne révèle pas de mouvements de forte ampleur au niveau des RMR. En ce qui a trait aux autres agglomérations urbaines, l’enquête rapporte un taux légèrement supérieur (2,8 %) dans les agglomérations de 10 000 à 49 999 et un taux de 3,1 % du côté des agglomérations de 50 000 à 99 999 habitants.
Encore cette année, le portrait du marché selon la taille du logement demeure assez uniforme dans la province et n’a pas beaucoup changé depuis plusieurs années : le marché est plus serré dans le segment des grands appartements. En effet, le taux d’inoccupation est notablement plus faible du côté des appartements de deux et de trois chambres (2,0 % et 1,6 % respectivement) que pour les studios (3,7 %). Cela étant, même si les taux n’ont pas significativement changé depuis le printemps dernier, l’écart entre ces segments s’amenuise.
Le loyer moyen se chiffre à 677 $ pour les appartements de deux chambres. Pour ce qui est des RMR, le loyer moyen oscille entre 543 $ et 731 $. Quant aux autres agglomérations urbaines il se situe dans la partie inférieure de cet intervalle. Le portrait des loyers par taille de logement est congruent avec la disponibilité relative. L’enquête montre souvent que le loyer moyen grimpe d’environ 100 $ avec l’ajout d’une chambre à coucher.
« À l’instar du passé récent, la stabilité des taux d’inoccupation à travers la province reflète des niveaux d’offre et demande qui sont demeurés inchangés. Du côté de l’offre, elle fut encore faible, les promoteurs immobiliers préférant le segment de la copropriété. Du côté de la demande, une immigration soutenue a fait contrepoids à un marché du travail moins robuste pour les jeunes », affirme Kevin Hughes, économiste régional à la SCHL pour le Québec.
À l’instar de la province, les mêmes facteurs clés se sont traduits par une stabilité du taux d’inoccupation dans la région métropolitaine de Montréal : il est passé de 2,5 % en avril 2011 à 2,2 % en avril 2012. Les grands appartements restent les plus populaires. En effet, le taux d’inoccupation des studios était plus élevé (3,9 %) que celui observé dans les logements comportant un nombre plus important de chambres (2,2 % pour ceux d’une chambre, 2,0 % pour ceux de deux chambres et 1,2% pour ceux de trois chambres). Pour sa part, le loyer moyen des logements de deux chambres se chiffrait à 708 $ en avril 2012.
Dans la RMR de Québec, le taux d’inoccupation est resté également stable ce printemps. Il s’est établi à 0,7 %. C’est aussi le cas pour les appartements d’une chambre ou plus. Toutefois, du côté des studios, le marché s’est resserré puisque l’inoccupation est passée de 3,0 % au printemps 2011 à 0,9 % en avril de cette année. Toutefois, il y aura vraisemblablement plus de mouvements cette année puisque le taux de disponibilité a augmenté pour atteindre 4 %, ce qui signifie qu’en moyenne quatre appartements sur 100 étaient disponibles à la location en avril, comparativement à 2,8 l’année précédente. Le loyer moyen d’un appartement de deux chambres atteignait 725 $/mois ce printemps.
Le taux d’inoccupation est demeuré relativement stable dans la région de Gatineau entre 2011 et 2012, puisqu’il est passé de 2,2 à 2,1 % d’une année à l’autre. Ce résultat traduit aussi la situation par taille de logements, où la proportion de logements inoccupés est restée pratiquement inchangée.
Cette stabilité du marché locatif résulte du fait que l’offre et la demande d’appartements locatifs ont connu une augmentation similaire au cours de la dernière année. Pendant que le stock d’unités locatives progressait d’environ 2 %, la demande continuait d’être alimentée par les nombreux nouveaux arrivants dans la région.
À Sherbrooke le taux d’inoccupation se chiffrait à 3,6 %. Il est demeuré stable par rapport à l’année précédente (3,7 % en avril 2011). Il s’agit du deuxième taux d’inoccupation le plus élevé des RMR après Trois-Rivières. Par ailleurs, le taux de disponibilité se chiffre à 8 %, le plus élevé des RMR, indiquant qu’une proportion plus élevée de locataires ont indiqué qu’ils ne renouvelleront pas leur bail.
Le loyer moyen est passé de 577 $ à 581 $ en avril 2012. Étant donné que le taux d’inoccupation se relâche depuis quelques années, il n’est pas surprenant d’observer un ralentissement de la hausse des loyers.
La situation de l’ensemble du marché locatif est demeurée stable dans la RMR de Trois-Rivières (taux d’inoccupation de 3,8 %). En avril 2012, les logements plus spacieux sont ceux qui affichaient les conditions les plus tendues. Ainsi, la proportion de logements vacants a atteint 2,6 % pour les appartements de 3 chambres et plus, 3,7 % pour les appartements de deux chambres et 4,4 % pour les appartements d’une chambre. Les hausses de loyers ont été le reflet de ces conditions moins tendues. En avril 2012, la variation estimative* du loyer moyen des appartements s’est ainsi établie à 1,9 %. Le loyer moyen des appartements a attein t 543 $ pour les appartements de deux chambres.
Passant de 1,9 % au printemps de 2011 à 0,7 % cette année, le taux d’inoccupation de la région de Saguenay est la seule à enregistrer une variation significative. Seule la catégorie des appartements d’une chambre affiche une certaine disponibilité. Ce resserrement est observable dans tous les segments de marché et est attribuable à une progression relativement forte de la demande des jeunes travailleurs et des locataires retraités. Du côté de l’offre, elle fut limitée par un net ralentissement de la construction depuis 2010. Quant au loyer moyen, il se chiffre à 553 $ pour les appartements de deux chambres. Une hausse récente des mises en chantiers contribuera à réduire la tension sur ce marché.