L'année 2020 a été marquée par la COVID-19, cela a apporté son lot de changements et de restrictions qui ont eu des impacts sur le marché locatif.
Mais les besoins qui existaient avant sont toujours d'actualité et doivent aussi être remis en avant.
- Dépôt de garantie
Même si dans certaines situations très précises, un locataire peut abandonner sa protection et remettre un dépôt de garantie, cette pratique reste marginale et doit être étendue à tous les locataires.
Peu importe la situation financière du candidat, c'est la responsabilisation des actes qui est en cause. Le fait de vouloir récupérer un montant conscientisera certains locataires à nettoyer leur logement à la fin du bail au lieu de laisser les toilettes bouchées.
- Des délais qui doivent encore être améliorés
Le Tribunal administratif du logement (anciennement Régie du logement) a fermé ses portes pendant plusieurs mois. Les dossiers en attente d'audition ont été suspendus et les nouveaux dossiers se sont accumulés.
Même si dans le dernier rapport de la Régie du logement les délais se sont améliorés en 2019-2020, on peut se demander si cette fermeture aura un impact sur le nombre de dossiers en attente d'audience pour 2020-2021.
- Incitatifs pour la rénovation du parc locatif
Le parc locatif date majoritairement des années 70-80. Plusieurs immeubles ont besoin d'être rénovés.
L'APQ demande l'octroi d'incitatifs, autant fiscaux qu'au moyen de subventions, pour les travaux dans les immeubles locatifs résidentiels au Québec.
Ces aides permettront aux propriétaires de pallier à la méthode de calcul des augmentations de loyer qui leur accorde plus de 30 ans avant un retour sur investissement. Plus de 30 ans alors que selon le Manuel de planification du remplacement d'immobilisations de la SCHL, la durée de vie moyenne des composants principaux d'un immeuble oscille entre 15 et 30 ans!
- Suppléments au loyer
Aider les locataires en leur offrant des suppléments au loyer au lieu de construire encore et encore de nouveaux immeubles.
Cette aide leur permet de choisir le logement où ils veulent vivre, le quartier et aussi de ne pas créer des « ghettos ».
Sans compter qu'un nouvel immeuble entraîne aussi des coûts exorbitants pour la maintenance et les réparations.
L'APQ souhaite que le Gouvernement accorde plus de suppléments au loyer et réduise sa volonté d'augmenter le nombre d'habitations à prix modiques.
- Protection du loyer le plus bas payé
Selon l'Association des Propriétaires du Québec (APQ), la disposition qui vise à maintenir le prix du logement suite au départ du locataire doit être tout simplement abolie.
Actuellement, le nouveau locataire peut demander que le loyer soit réduit à un prix plus bas alors qu’il a librement négocié et signé le bail. La loi actuelle ne tient pas compte des impératifs du marché locatif qui doit pouvoir bénéficier d'une certaine souplesse afin de demeurer compétitif face aux autres sources d'investissements, alors qu'actuellement l'application de la loi bafoue ainsi la liberté contractuelle des parties.
L’offre et la demande doivent tout simplement régir ce type de situations.
L'Association des Propriétaires du Québec (APQ) continuera de réclamer des changements afin de garantir que les propriétaires de logements locatifs au Québec bénéficient des meilleures protections.