Le marché immobilier résidentiel au Canada ralentira au deuxième semestre de 2010, après avoir connu une forte appréciation des prix et une grande activité de vente pendant trois trimestres, selon l’Étude sur le prix des maisons et les prévisions du marché de Royal LePage diffusées aujourd’hui. Alors que les indicateurs de base du marché demeurent solides dans les plus importants centres du Canada, on constate que l’activité a été condensée en début d’année, ce qui devrait exercer un effet modérateur sur le prix des propriétés et sur le nombre de ventes aux troisième et quatrième trimestres.
Au deuxième trimestre, le prix moyen d’une maison standard à deux étages au Canada s’est accru de 9 pour cent par rapport à l’année dernière pour atteindre 331 868 $. Durant la même période, le prix des maisons individuelles de plain-pied a gonflé de 8,7 pour cent pour s’établir à 367 835 $, tandis que celui des appartements standard en copropriété a augmenté de 7,3 pour cent pour atteindre 230 014 $. Royal LePage prévoit que d’ici la fin de l’année 2010, le prix des habitations s’appréciera de 6,8 pour cent sur 12 mois, tandis que le nombre de propriétés vendues grimpera d’à peine un peu plus d’un pour cent par rapport à la fin de 2009.
« Une activité inhabituelle a régné dans le marché de l’habitation ces 12 derniers mois, l’intérêt manifesté envers l’immobilier après la récession ayant entraîné le nombre d’achats vers le haut beaucoup plus rapidement que de nouvelles maisons à vendre sont apparues sur le marché. Ce déséquilibre a créé des augmentations de prix, qui ont culminé à la fin de 2009 plutôt qu’au printemps comme c’est plus habituel. Même si en 2010 l’activité a suivi une tendance saisonnière plus typique, les prix et l’activité connaissant des sommets au deuxième trimestre, l’intensité de l’activité sur le marché n’a vraiment pas été normale, » affirme Phil Soper, président et chef de la direction, Services immobiliers Royal LePage. « Le plus grand nombre de propriétés à vendre contribuera maintenant à stabiliser les prix et, dans certaines villes, nous constaterons une baisse tant des prix que des ventes unitaires vers la fin de l’année. Cela ne doit pas être considéré comme une correction majeure, mais plutôt comme la réaction naturelle aux sommets que le marché a atteints très tôt cette année. »
La montée rapide de l’activité enregistrée aux premier et deuxième trimestres de 2010 s’explique par un certain nombre de changements majeurs d’ordre réglementaire et financier qui ont influencé les acheteurs de propriétés durant la même période, notamment la hausse des taux d’intérêt au printemps, le resserrement des règles régissant les prêts hypothécaires accordés aux acheteurs d’une première maison, ainsi que la période précédant l’introduction de la TVH en Colombie-Britannique et en Ontario.
« Des preuves empiriques donnent à penser que ces facteurs ont pu faire augmenter l’activité sur le marché immobilier au début de 2010, les gens cherchant à conclure leur achat avant l’entrée en vigueur des changements, » explique M. Soper. « Au fil des six prochains mois, les principaux indicateurs économiques, tels que la croissance de l’emploi, continueront à renforcer la confiance des consommateurs et aideront à assurer l’existence d’un marché immobilier fondamentalement sain. Les prix des habitations ne bougeront pas ou déclineront légèrement dans la plupart des villes, mais il est plus que probable que la valeur des propriétés se maintiendra ou augmentera dans les économies productrices d’énergie, par exemple en Alberta. »
Parmi les régions qui ont affiché des hausses de prix sur douze mois au deuxième trimestre, les deux plus grands marchés canadiens ont connu certaines des hausses les plus importantes. Ainsi, les prix moyens se sont accrus de 16,6 à 19,1 pour cent à Vancouver, et de 7,7 à 11,4 pour cent à Toronto. Au cours des dernières années toutefois, ces marchés ont eu tendance à réagir beaucoup plus fortement aux stimuli externes et l’on s’attend à ce que l’abordabilité s’érode après les augmentations de prix marquées enregistrées au deuxième trimestre. C’est pourquoi on prévoit qu’une pression vers le bas sera exercée sur les prix pour le restant de l’année.
Parallèlement, les hausses de prix les plus considérables au pays sont survenues à St. John’s, à Terre-Neuve, où les prix se sont appréciés en moyenne de 18,4 à 19,6 pour cent. L’économie locale robuste alimentée par l’industrie pétrolière, combinée à
l’offre restreinte, a mené à une majoration phénoménale. La baisse d’abordabilité causée par les prix élevés et la hausse prévue des taux d’intérêt devraient cependant se traduire par une appréciation des prix plus modérée, probablement à un chiffre, pendant la deuxième moitié de l’année.
Au deuxième trimestre, le prix moyen d’une maison standard à deux étages au Canada s’est accru de 9 pour cent par rapport à l’année dernière pour atteindre 331 868 $. Durant la même période, le prix des maisons individuelles de plain-pied a gonflé de 8,7 pour cent pour s’établir à 367 835 $, tandis que celui des appartements standard en copropriété a augmenté de 7,3 pour cent pour atteindre 230 014 $. Royal LePage prévoit que d’ici la fin de l’année 2010, le prix des habitations s’appréciera de 6,8 pour cent sur 12 mois, tandis que le nombre de propriétés vendues grimpera d’à peine un peu plus d’un pour cent par rapport à la fin de 2009.
« Une activité inhabituelle a régné dans le marché de l’habitation ces 12 derniers mois, l’intérêt manifesté envers l’immobilier après la récession ayant entraîné le nombre d’achats vers le haut beaucoup plus rapidement que de nouvelles maisons à vendre sont apparues sur le marché. Ce déséquilibre a créé des augmentations de prix, qui ont culminé à la fin de 2009 plutôt qu’au printemps comme c’est plus habituel. Même si en 2010 l’activité a suivi une tendance saisonnière plus typique, les prix et l’activité connaissant des sommets au deuxième trimestre, l’intensité de l’activité sur le marché n’a vraiment pas été normale, » affirme Phil Soper, président et chef de la direction, Services immobiliers Royal LePage. « Le plus grand nombre de propriétés à vendre contribuera maintenant à stabiliser les prix et, dans certaines villes, nous constaterons une baisse tant des prix que des ventes unitaires vers la fin de l’année. Cela ne doit pas être considéré comme une correction majeure, mais plutôt comme la réaction naturelle aux sommets que le marché a atteints très tôt cette année. »
La montée rapide de l’activité enregistrée aux premier et deuxième trimestres de 2010 s’explique par un certain nombre de changements majeurs d’ordre réglementaire et financier qui ont influencé les acheteurs de propriétés durant la même période, notamment la hausse des taux d’intérêt au printemps, le resserrement des règles régissant les prêts hypothécaires accordés aux acheteurs d’une première maison, ainsi que la période précédant l’introduction de la TVH en Colombie-Britannique et en Ontario.
« Des preuves empiriques donnent à penser que ces facteurs ont pu faire augmenter l’activité sur le marché immobilier au début de 2010, les gens cherchant à conclure leur achat avant l’entrée en vigueur des changements, » explique M. Soper. « Au fil des six prochains mois, les principaux indicateurs économiques, tels que la croissance de l’emploi, continueront à renforcer la confiance des consommateurs et aideront à assurer l’existence d’un marché immobilier fondamentalement sain. Les prix des habitations ne bougeront pas ou déclineront légèrement dans la plupart des villes, mais il est plus que probable que la valeur des propriétés se maintiendra ou augmentera dans les économies productrices d’énergie, par exemple en Alberta. »
Parmi les régions qui ont affiché des hausses de prix sur douze mois au deuxième trimestre, les deux plus grands marchés canadiens ont connu certaines des hausses les plus importantes. Ainsi, les prix moyens se sont accrus de 16,6 à 19,1 pour cent à Vancouver, et de 7,7 à 11,4 pour cent à Toronto. Au cours des dernières années toutefois, ces marchés ont eu tendance à réagir beaucoup plus fortement aux stimuli externes et l’on s’attend à ce que l’abordabilité s’érode après les augmentations de prix marquées enregistrées au deuxième trimestre. C’est pourquoi on prévoit qu’une pression vers le bas sera exercée sur les prix pour le restant de l’année.
Parallèlement, les hausses de prix les plus considérables au pays sont survenues à St. John’s, à Terre-Neuve, où les prix se sont appréciés en moyenne de 18,4 à 19,6 pour cent. L’économie locale robuste alimentée par l’industrie pétrolière, combinée à
l’offre restreinte, a mené à une majoration phénoménale. La baisse d’abordabilité causée par les prix élevés et la hausse prévue des taux d’intérêt devraient cependant se traduire par une appréciation des prix plus modérée, probablement à un chiffre, pendant la deuxième moitié de l’année.